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A Port-Harcourt, vendredi, après des violences entre gangs
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REUTERS/ Austin Ekeinde |
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L’information a été transmise par les autorités nigérianes, puis relayée par le Ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Selon les autorités et les témoins, une dizaine d’hommes armés ont fait irruption dans un bar situé à Port Onne, dans le delta du Niger en déclenchant une fusillade avec les membres de la marine. Cette dernière aurait fait trois morts. Les deux français auraient été enlevés à ce moment là.
Le Quai d’Orsay a précisé dans un communiqué avoir « demandé que soit immédiatement activé le centre de crise du ministère » précisant que ce dernier était « en contacts étroit avec l’entreprise des ressortissants et leurs familles » avant d’ajouter que « la discrétion est indispensable à l’efficacité de l’action. »
Depuis l’année 2006, le Nigeria, qui connaît une importante croissance démographique, est dans une vague d’insécurité. En effet, on estime à 200, le nombre d’enlèvement de ressortissants étrangers. Ces enlèvements, souvent suivis de sabotages, visent en particulier l’industrie pétrolière, en baisse de 20%.
Les rebelles reprochent aux compagnies étrangères de négliger les populations locales qui ne bénéficient pas des ressources du pays. Selon l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep), ceci aurait contribué à faire perdre sa place de premier producteur africain d’or noir au Nigeria, au profit de l’Angola.
Depuis l’année 2006, on estime à environ 200 le nombre d'étrangers enlevés. La plupart travaillent dans l’entreprise pétrolière.
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