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Jacob Zuma est en visite officielle à Paris.
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Le président sud-africain Jacob Zuma, arrivé hier mardi à Paris pour une visite d'Etat de trois jours, devrait rencontrer ce mercredi, le président français Nicolas Sarkozy et certains membres du gouvernement.
Nul besoin de parier que les derniers développements de l'actualité chaude, dans les pays arabes et les crises africaines seront évoqués, puisse que Paris et Pretoria ont d’ores et déjà annoncé les couleurs des dossiers à l’ordre du jour.
Plus que le G20 et les changements climatiques, le cas "brûlant" de la crise ivoirienne, paraît être le sujet test des discussions entre Nicolas Sarkozy et Jacob Zuma car, l’Afrique du Sud, comme l’Angola, a jusqu’ici ramé à contre courant de l'Union africaine (UA) et de la France sur ce dossier et plaidé pour le compromis sur le dossier ivoirien.
Même si la France dit avoir bon espoir d’amener l’Afrique du sud à rejoindre la communauté internationale, qui reconnait Alassane Ouattara comme président, Paris affirme qu’il : "n'est pas question d'exagérer l'influence sud-africaine mais ce serait un coup dur pour Gbagbo si Pretoria prenait clairement position contre lui".
Nicolas Sarkozy a tout intérêt à ménager son homologue Jacob Zuma, pour ne pas réveiller le souvenir amer de l'Afrique du sud au sujet l'interventionnisme des ex-puissances coloniales, d'autant que Le président français, souhaite manifestement montrer l'image d'une France nouvelle, qui discute avec les dirigeants africains d’égal à égal.
Président en exercice du des G8 et G20, Nicolas Sarkozy qui a déjà annoncé vouloir faire de l’Afrique du sud un soutien de choix, ne se mettrait certainement pas une épine dans le pied, en faisant du zèle sur un sujet aussi délicat que celui de la crise ivoirienne.
On s’aura dès la fin de la visite si tapis rouge, escorte de la Garde républicaine à cheval, dîner sous les ors de l’Élysée et autres égards, auront fait mouche.
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Et pendant ce temps les délais se rallongent pour les émissaires de l'UA.. |

Le panel des cinq chefs d'Etat commis pour plancher sur la crise ivoirienne va jouer les prolongations, officiellement à cause de la complexité du dossier, mais officieusement à cause des divergences au sein du panel sur la ou les solutions à la crise.
L’Union africaine a donc accordé aux cinq émissaires de l’Union Africaine dont le mandat a expiré le 28 février, un délai supplémentaire d’un mois, pour trouver une sortie de crise politique d’ensemble en Côte d'Ivoire.
Une réunion du cllectif de chefs d'Etats, est déjà prévue pour vendredi 4 mars 2011 à Nouakchott, en compagnie du président de la Commission de l'Union africaine et du secrétaire exécutif de la Cédéao.
La feuille de route qui sera suivi après cette rencontre prévoit une présentation de « solutions contraignantes pour les deux parties» et en fonction des réactions des deux protagonistes de la crise, un sommet des 14 chefs d'Etat membres du Conseil de paix et de sécurité qui décidera en dernier ressort de la marche à suivre.
Le panel des chefs d’Etats commis pour la crise ivoirienne doit désormais rendre ses conclusions fin mars. |
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