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« L’Europe dit à l’Afrique qu’elle va s’engager à ses côtés dans le Co-développement. Qu’elle doit être votre partenaire privilégié, qu’elle a avec l’Afrique une communauté de destin et une solidarité profonde. L’Europe dit a l’Afrique qu’elle a sa place parmi les membres permanent du Conseil de Sécurité et dans le G8 élargit. Comment imaginer régler les plus grandes affaires du monde en ignorant le continent africain ou le continent sud-américain ou toute une partie de l’Asie.
L’Europe croit dans la renaissance africaine qui est en marche et qui est d’abord dans les mains des africains et particulièrement entre les mains de la jeunesse africaine, qui est la jeunesse du monde. »
Cet extrait du discours prononcé par Nicolas Sarkozy lors de la 63ème Assemblée Générale des Nations Unis confirme en quelque sorte ce que Abdoulaye Wade, le président du Sénégal disait il y a à peine une semaine. Revenant sur la controverse provoquée par le fameux discours de Dakar, que personne n’oubliera, le président Sénégalais a estimé que Nicolas Sarkozy était « un ami de l’Afrique », « victime de son nègre », faisant référence à Henri Guaino.
A peine une dizaine de jours après ses déclarations, Nicolas Sarkozy reprend la parole pour défendre sa vision de l’Europe. Cette même Europe qui s’essouffle petit à petit et qui doit faire face à la crise économique qu’elle traverse actuellement.
Dans un article publié dans le journal burkinabé Le Pays, puis réédité par le Courrier International, Nicolas Sarkozy se voit incendié sur ses propos quant au développement de l’Afrique, et au rôle de la Chine qui comme on le sait est de plus en plus présente sur le continent africain. |
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L’auteur donne alors sa perception des propos tenus :
« Derrière l'argumentaire utilisé se laisse deviner sans peine la conviction du président français. Voici des Africains pour lesquels nous avons tout fait, sommes prêts à faire davantage, et qui nous font cependant l'injure (l'infidélité ?) d'accepter de nouveaux amis qui feront bien moins que nous. Autant arrêter le massacre avant qu'il ne commence.
La préoccupation de Sarkozy, la vraie, celle qui ne dit pas son nom mais que tout le monde voit, tant elle peine à se dissimuler, est celle de nombreux Occidentaux qui s'effarouchent à la seule pensée que le continent africain puisse basculer et tomber dans l'escarcelle des Chinois. Pour des raisons à la fois idéologiques et économiques. Inquiétude somme toute légitime, car il est indéniable que ce pays prend de plus en plus pied en terre africaine. »
Pour la presse africaine, il est clair que les Européens « s’inquiètent et s’agitent » de voir que les chinois ont pris une longueur d’avance. Selon elle, il existe une réelle différence entre les investissements faits par les Européens et ceux faits par les Chinois. Les premiers attendent toujours un retour qui les avantagerait plus tandis que les seconds, investissent, développent et s’étendent sur le continent sans pour autant tendre vers un étouffement des richesses et ressources.
On peut alors se poser trois questions :
Est-ce une tentative faite par Nicolas Sarkozy pour tenter de se faire « excuser » de son fameux discours de Dakar ?
Est-ce une manière de pousser les africains à préférer l’Europe à la Chine, en souvenir de cette vieille alliance qui les unit ?
Ou n’est-ce simplement qu’une mauvaise interprétation de la presse africaine qui ne croit pas aux relations Europe Afrique comme Nicolas Sarkozy le voudrait ? |
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