
Jeudi 27 novembre, le président français Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il allait prendre des initiatives pour "accélérer puissamment la diversité au sein des élites françaises, notamment les grandes écoles et universités".
"Je prendrai dans les semaines qui viennent des initiatives pour que cette la richesse de la diversité française se traduise également dans les élites, dans les préfets, dans les magistrats, dans les professeurs d'université, dans les médecins", a-t-il dit lors d'une allocution prononcée devant des élus d'outre-mer qu’il rencontrait. "Je veillerai à ce que dans les grandes écoles, dans nos universités, la diversité sociale, qui recoupe souvent la diversité ethnique, puisse se retrouver de façon beaucoup plus volontariste", parce qu'il "n'est pas normal qu'il y ait moins d'enfants d'ouvrier aujourd'hui dans les grandes écoles qu'il y a trente ans".
Il a ajouté qu’il fallait une politique volontariste car sans cela, "jamais les élites au sommet ne ressembleront à la diversité à la base". Il est également revenu sur les nominations déjà effectuées rappelant qu’il avait nommé plusieurs ministres "issus de la diversité" et plus récemment Pierre N’Gahane comme préfet de la région Provence Alpes Côte d’Azur. Nicolas Sarkozy a précisé qu’il n’allait pas mettre en place de politique de quota, mais a ajouté qu’il ne fallait pas non plus faire comme si les choses allaient marcher d’elles même.
"Il n'y a pas pour moi une France noire ou une France blanche", a-t-il encore dit, "il y a pour moi une seule France, la France riche de sa diversité et de ses métissages". "Mais ça ne doit pas nous empêcher de regarder les choses en face et de voir qu'il y a de la discrimination, du racisme", a t-il encore dit aux élus présents. |