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Sortie d'une salle de cinéma après la projection d'un film du festival
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Malgré les malheureux événements qui ont eu lieu et la tension qui règne depuis quelques temps au Cameroun, l’Association Ecrans Noirs prépare activement son festival international de cinéma en espérant qu’il pourra se tenir comme chaque année, et ce, depuis onze éditions.
La douzième devrait se tenir du 14 au 21 juin, principalement dans la ville de Yaoundé, avec des projections au Palais des Congrès, au CCF, à ABBIA, au Musée National, au Goethe Institue, au CNPS, sur l’esplanade du Musée National, dans les quartiers de Melen, Mvog Ada, Mimboman, Nkoldongo, Nlongkak, dans les universités. Mais certaines projections seront décentralisées vers Douala et Bamenda.
Cette année, une grande nouveauté : l’ouverture à la compétition thématique avec la remise de différents prix. L’Ecran d’Or de la critique africaine, d’une valeur de deux millions de francs CFA, et l’Ecran de l’espoir, d’une valeur d’un million de francs CFA, seront attribués par le jury long métrage, composé d’un président et de quatre membres, camerounais et étrangers, à l’un des sept longs métrages et l’un des dix premiers films en compétition.
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L’Ecran du meilleur court métrage, d’une valeur de 500 mille francs CFA, sera octroyé à l’un des quinze courts par un jury composé également d’un président et de quatre membres.
L’Ecran du meilleur scénario d’Afrique Centrale, d’une valeur de 500 mille francs CFA, sera remis par le jury du scénario, composé de cinq auteurs, à l’un des quinze scénarios en compétition. D’autre part, et hors compétition, un Ecran d’honneur pour une carrière sera attribué à un réalisateur ou une réalisatrice.
Le thème de cette 12e édition étant "Femmes, cinéma et audiovisuel", les organisateurs ont décidé d’inviter des femmes réalisatrices de différents pays du continent africain : évidemment du Cameroun (Yollande Ekoumou, Helene Ebah, ou encore Joséphine Ndagnou), du Burkina Faso (Fanta Régina Nacro, Valérie Kaboré, Aminata Diallo), du Sénégal (Safi Faye), d’Afrique du Sud (Seipati), de la RDC (Monique Mbeka Phoba), du Togo (Anne Laure Folly), du Tchad (Zara Yacoub), d’Egypte (Jihan El Tahri) et de Tunisie (Moufida Tlatli).
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Pour les organisateurs, le colloque, ayant le même thème "permettra d’évaluer la place des femmes africaines dans la profession et dans la création cinématographique et audiovisisuelle aujourd’hui".
D’autre part, un hommage sera rendu à deux réalisateurs. Le premier est le Sénégalais Ousmane Sembène et le second est le Gabonais Pierre-Marie Dong. Des projections de certains de leurs films et des expos devraient les mettre en avant.
Le programme définitif des Ecrans Noirs sera donné après le 25 avril, date limite de réception des œuvres.
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