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Barack Obama durant la conférence de presse
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Comme prévu par les différents instituts de sondage, le parti démocrate de Barack Obama a perdu la majorité à la chambre des représentants. Semi-consolation, les démocrates ont réussi à conserver une courte majorité au Sénat. Là aussi les sondages prédisaient une défaite.
Plusieurs états démocrates ont cependant basculé chez les républicains, dont l'Illinois. Le poste de sénateur qui fut en particulier celui de Barack Obama entre 1996 et 2008 sera désormais tenu par un républicain.
Souvent critiqué pour la "carapace" qu'il présente, Barack Obama n'a pas hésité à afficher une mine sombre lors de sa conférence de presse post-élections. Il a reconnu que les résultats "faisaient mal", "rendaient humble", n'hésitant pas à qualifier de "râclée" la déroute subie par son parti, deux ans à peine après son arrivée à la Maison-Blanche.
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Barack Obama au téléphone avec John Boehner le soir des élections
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Barack Obama a estimé devoir "faire un meilleur boulot", et indiqué que les résultats selon lui montraient que les électeurs sont préoccupés par la montée du chômage et la lenteur de la reprise économique. Il réfûte cependant le fait que le résultat électoral montre un désaveu de sa politique, notamment de sa réforme de l'assurance-santé. Selon lui, tout a été dominé par la récession économique, et il n'a pas hésité à se comparer à Ronald Reagan et Bill Clinton qui avaient eux aussi connu des élections de mi-mandat difficiles, à des moments où les USA étaient en récession.
Barack Obama estime "urgent" que son administration puisse travailler avec les républicains pour trouver des terrains d'entente et permettre à l'économie américaine de se redresser malgré tout: "la compétition la plus importante que nous affrontions n'est pas celle entre démocrates et républicains. Dans ce siècle il s'agit de la compétition entre l'Amérique et nos compétiteurs économiques partout dans le monde".
Pour montrer sa bonne volonté, il s'est dit volontaire à amender des portions des projets de loi sur la santé, l'énergie et l'éducation.
Fort de sa victoire, John Boehner, pressenti pour diriger la chambre des représentants, n'a montré aucun signe de volonté d'accepter l'offre d'Obama. Selon lui, la Maison-Blanche devrait "écouter les électeurs" et "faire ce qu'ils demandent" s'il veut coopérer avec les démocrates.
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La conférence de presse de Barack Obama |
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