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Le chef de l'Etat centrafricain sortant François Bozizé
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AFP |
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Des chiffres parcellaires ont été lus hier à la radio par la Commission électorale indépendante (CEI) de la Centrafrique car selon Rigobert Vondo, porte-parole de la commission indépendante, cité par l’AFP:
"La CEI a voulu rester conforme aux dispositions du Code électoral selon lequel les résultats sont publiés au fur et à mesure que les PV (procès-verbaux) des bureaux de vote parviennent à la coordination nationale qui centralise également (les bulletins de) vote". Des résultats de quelques centaines de votants uniquement, concernent à la fois à la présidentielle et aux législatives du 23 janvier dernier, dans la capitale centrafricaine Bangui et les provinces et qui ne permettent pas de dégager de tendance particulière et donc de vérifier les sondages qui donnent favori, le président sortant, François Bozizé et son parti le Kwa Na Kwa (KNK).
La Commission Electorale Indépendante (CEI), n'aura pas été stopée par le départ de Huit de ses membres, dont des représentants de trois candidats en lice pour le fauteuil présidentiel, qui ont informé par courrier, le président de l’instance, le pasteur Joseph Binguimalé, de leur démission, pour des raisons de fraudes lors du scrutin présidentiel.
Le dépouillement des votes devrait se poursuivre aujourd’hui avec à la clé, la publication des premiers résultats du double scrutin. Un verdict qui ne sera forcément pas approuvé par la coalition des forces du changement (CFC, coalition opposition-anciennes rébellions).
Martin Ziguélé, Jean-Jacques Demafouth et Emile Gros-Raymond Nakombo, tous des membres de ce collectif ayant annoncé le 25 janvier, qu’ils rejetaient d'avance les résultats des élections présidentielles et législatives.
Deux autres candidats veulent briguer la présidence centrafricaine. Le chef de l'Etat sortant François Bozizé et celui qu’il a renversé, son prédécesseur, Ange-Félix Patassé. |