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Paul Biya a entamé les grandes manoeuvres en vue des présidentielles camerounaises, prévues pour la fin de l'année
©
L Blevennec (photo elysée) |
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La loi portant création, organisation et fonctionnement d’"Election Cameroon" (Elecam) va être modifiée, du moins en ce qui concerne le rôle majeur qu’elle permettait à cette institution (chargée de l’organisation des élections au Cameroun), de jouer dans la publication des résultats. Elecam est pour ainsi dire l'équivalent camerounais de la CEI ivoirienne.
Deux projets de lois allant précisément, dans ce sens ont été déposés par le Président de la République du Cameroun Paul Biya et jugés recevables par la commission des présidents, puis examinés en session extraordinaire de l’Assemblée nationale, hier mercredi.
La première modification concerne le nombre de membres du conseil électoral d'Elecam qui passe de 12 à 18, afin de diversifier les sensibilités politiques dans la composition de l'organisme selon la version officielle. |
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La seconde proposition vise à exclure Elecam du processus de publication des résultats, prérogative, qu’elle confère exclusivement au Conseil Constitutionnel. Elle supprime même le droit à cet organe de publier des tendances. Une volonté certaine du pouvoir de Yaoundé de tirer des leçons du cas ivoirien.
En effet la crise politico-militaire qui ensanglante la Côte d’Ivoire, est née de la publication des résultats de l’élection présidentielle, par la Commission Electorale Indépendante, (CEI), puis leur annulation partielle par le Conseil constitutionnel, chargé de la publication des résultats définitifs (après prise en compte des réclamations des candidats) et dirigé par Paul Yao N'dré.
La presse camerounaise s'accorde à dire qu'en interdisant à Elecam de publier le moindre chiffre, le pouvoir de Yaoundé veut se protéger contre un tel chaos. Il n'est pas exclu que la publication des résultats par le seul Conseil Constitutionnel permette aussi des tripatouillages plus ou moins avouables en faveur du candidat du parti au pouvoir. Comme le suggère un proverbe africain "Quand la maison du voisin brûle, il faut prendre des mesures pour protéger la tienne!". |
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