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Les sud-africains chinois sont désormais considérés comme Noirs au regard de l'affirmative action
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news.sky.com |
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Depuis le 19 juin dernier, les sud-africains d’ascendance chinoise seront classés comme Noirs afin de pouvoir bénéficier de la politique d’affirmative action en ce qui concerne le travail et le "black economic empowerment".
Ce qui signifie qu’ils seront considérés comme Noirs dans le monde du travail. Cette décision est intervenue après une bataille de huit ans menée par la Casa (Chinese Association of South Africa) pour que les sud-africains chinois soient considérés légalement comme « Noirs » au regard d’une législation conçue pour aider des groupes ethniques précédemment désavantagés.
Il y aurait entre 10 000 et 20 000 chinois sud-africains chinois. Avant l’avènement de la démocratie en 1994, les chinois étaient classés comme métis par le gouvernement pro-apartheid. Le « Black Economic Empowerment Act » et « l’employment equity act » ne précisaient pas si les sud-africains chinois étaient inclus parmi les potentiels bénéficiaires de ces politiques en tant que groupe précédemment désavantagé. Les Noirs, les métis et les indiens faisaient partie des groupes clairement désignés dans les deux lois. |
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La juge Cynthia Pretorius a fait adopter par la cour la proposition de la Casa après que le ministre du travail, le ministre du commerce et de l’industrie, et le ministre de la justice ne s’y soient pas opposés. Les ministères devront également rembourser les frais dépensés par l’association.
Le président de la Casa, Patrick Chong, a déclaré que bien que les deux lois d’affirmative action n’excluaient pas les sud-africains chinois, le fait qu’ils ne soient pas mentionnés créait de la confusion. Selon lui, une banque avait accepté de classer les sud-africains chinois comme Noirs au regard des lois d’affirmative action, tandis que les autres avaient refusé de le faire.
Le conseiller de l’association, George Bizos, a déclaré : « nous avons soutenus que les dispositions étaient inconstitutionnelles parceque les membres de la communauté chinoise faisaient partie des personnes discriminées dans le passé. Ils étaient considérés comme métis ou asiatiques ». Selon lui, il était mieux d’amender les lois pour inclure les sud-africains chinois plutôt que de demander qu’elles soient déclarées inconstitutionnelles pour des raisons d’inégalité.
D’après George Bizos, les ministères concernés avaient d’abord l’intention de s’opposer à la demande de la Casa, mais ont finalement concédé que la demande avait ses mérites et ont conclu qu’ils ne devaient pas s’y opposer. Les discussions sur la clarification du statut des sud-africains chinois avaient commencé depuis 2006, mais devant l’absence de réponse du gouvernement, la Casa s’était tournée auprès de la justice.
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