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En Guyane, tous les jeunes n'ont pas accès à l'école. La discrimination serait une des causes de ce problème, selon des syndicats ...
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AFP / Philippe Huguen |
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Alors que l’année scolaire vient de débuter, il semblerait qu’en Guyane les conditions d'apprentissage scolaire ne soient pas les meilleures pour tous.
En effet, cinq associations et syndicats de l’enseignement ont interpellé la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) sur le fait que de nombreux enfants sont exclus du système éducatif.
Selon les signataires, il y aurait « des discriminations à l’égard des primo-arrivants » concernant les inscriptions à l’école maternelle et élémentaire, à l’égard des jeunes « vivant dans l’ouest-guyanais dans les communes intérieures de la Guyane. »
Seraient les plus concernés, les amérindiens et bushinenguées (descendants des esclaves marrons qui ont fui les plantations au temps de l’esclavage et qui vivent à présent pour la plupart sur les communes longeant le Maroni, fleuve faisant office de frontière naturelle de Guyane), les Aluku (vivant pour la plupart dans les communes de Maripasoula, Papaïchton, Kormontibo, Assissi, Loco, Tabiki, et Goodé) mais aussi les Njuka, Paramaka et Saramaka (eux aussi localisés dans l’intérieur guyanais.)
Pour le Collectif pour la Scolarisation des Enfants en Guyane, le Collectif Migrants Outre-Mer, la Fédération de l’Education, de la Recherche et de la Culture, la Fédération des Syndicats de SUD Education et la Fédération Syndicale Unitaire :
« De nombreux enfants de ces populations n’ont jamais été scolarisés ou ont cessé de l’être par manque de classes et d’école, de transport pour y accéder, de suivi sanitaire… » ; ce qui freine le développement des structures de ces terres.
Pour mieux comprendre la situation que vivent au quotidien ces jeunes, qui pourtant ont la volonté d’aller à l’école mais qui ne le peuvent pas faute de possibilités, nous vous invitons à consulter le courrier de ces syndicats adressé à la Défense des enfants ainsi que celui adressé à la Halde.
Vous pouvez aussi consulter une carte de la Guyane (cf ci-dessous) pour mieux vous repérer quant à toutes les communes qui ont été énumérées:
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Qu'en est-il des mesures engagées pour éradiquer ces problèmes? |
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Lors de sa dernière visite en Guyane, Yves Jégo avait annoncé la mise en place d'un "plan pour l'éducation" en Guyane... Où en est-t-on aujourd'hui?
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bellaciao.org |
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Lors de sa dernière visite en Guyane, Yves Jégo, Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, avait annoncé la mise en place d'un plan pour l’éducation en Guyane.
Sauf erreur de notre part, ce dernier est toujours attendu en cette nouvelle année scolaire qui se fait dans des conditions qui ne sont pas toujours idéales.
Pour exemple, certaines écoles, certains collèges et lycées, même situés sur le littoral, et ce par manque de structures, accueillent toujours leurs élèves dans des mobiles-homes « de secours » qui étaient censés n’être installés que pour une période dite « provisoire.»
Et, comme si cela ne suffisait pas, ce sont pour la plupart des établissements spécialisés dans des fillières technologiques ou professionnelles qui sont le plus dans le besoin. A préciser qu'en Guyane, ce sont les filières sur qui tout est misé concernant le développement du département.
A ce sujet, la députée de la première circonscription de Guyane, Christiane Taubira, a alerté le Ministre de l’éducation « sur les conditions de la rentrée scolaire en Guyane. »
Précisant que « chaque année, faute de places, de nombreux enfants et adolescents en Guyane se voient confrontés à une interruption de leur cursus scolaire », la députée de Guyane a attiré l’attention sur le faite que ce sont des jeunes issus de milieux modestes qui en sont victimes. Dans son courrier, elle demande à connaître « les dispositions envisagées » pour résoudre ce problème qui devient récurrent chaque année.
Mais au fait : l’annonce de la mise en place de prochaines mesures concernant l’éducation ne se confondrait-elle à celles annoncées concernant l’orpaillage illégal et la déforestation ?
On se souvient du fameux « on ne violera plus le territoire guyanais impunément » prononcé par Nicolas Sarkozy, qui n’est vraisemblablement pas appliqué dans les faits. Enfin, ne nous éloignons pas du sujet, après tout, ce ne sont jamais que quelques hommes et arbres au fin fond de l’Amazonie…
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