
C’est en Ouganda que le reportage nous emmène pour nous frapper de cette réalité encore méconnue par beaucoup de personnes.
A Kampala, le nombre de victime augmente chaque année. La majorité serait, selon le reportage, des femmes « défigurées par des conjoints jaloux. »
Alimenté d’images chocs, la réalité s’avère frappante et quelque peu brutale. Lorsque l’on reçoit de l’acide sur la peau, on peut être hospitalisé plusieurs mois.
En réalité, les tissus de la peau ne sont jamais complètement restructurés, l’acide détruisant les fibres du tissu épidermique et provoquant in facto une défiguration, l’invalidation de certains membres ou sens tels la vue ou l’ouïe.
En Ouganda, il existe une Fondation des Survivants à l’Acide qui a pour vocation d’aider les victimes en leur fournissant des soins médicaux mais aussi des aides psychologiques comme financières.
Certains peuvent trouver un emploi tenant compte de leur état physique et d’autres y trouve un certain réconfort quand leur entourage n’accepte pas la défiguration.
A noter que cette utilisation de l’acide n’est pas propre à l’Ouganda puisqu’elle reste utilisée dans de nombreux pays d’Afrique de l’Est comme dans certains pays d'Asie. |