
La République Démocratique du Congo (RDC) est placée dans le groupe des six pays au monde où surviennent 50% des décès des femmes à l’accouchement, a indiqué la coordination du Programme national de santé de la reproduction (PNSR), à l’ouverture d’un atelier sur la mortalité maternelle et infantile, lundi (20/12/10) à Kinshasa.
Ce taux est le plus élevé en Afrique au Sud du Sahara, a affirmé la même source. Prévu du 20 au 21, cet atelier a pour objectif notamment d'impliquer les confessions religieuses dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Organisé par la coordination provinciale du PNSR/Kinshasa, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), il offre une opportunité d’ouvrir un dialogue inter-religieux dans le domaine de la lutte contre la mortalité maternelle ainsi que dans le domaine de la promotion de l’égalité du genre.
Les principales causes de ces décès maternels en RDC sont entre autres des hémorragies avant, pendant et après l’accouchement (environ 47%), des infections post-¬partum, des avortements provoqués et une éclampsie, indique-t-on. Les structures sanitaires confessionnelles, signale-t-on, détiennent 40% des structures sanitaires totales de base en RDC.
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