
Christian Estrosi ministre de l'industrie a défendu ce lundi sur Europe 1 les propos ultra sécuritaires du président Sarkozy. Avec une formule choc sans doute préparée à l'avance, il a déclaré : "Accepter nos lois ou les violer, il faut choisir. Français ou voyou, il faut choisir", a-t-il dit.
Il n'a évidemment donné aucune précision sur le processus de déchéance de nationalité envisagé par Nicolas Sarkozy et le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux se contentant de quelques généralités :
"Il appartient au Parlement de définir un seuil" au-delà duquel on ne peut pas être déchu de sa nationalité. Bien évidemment, quand on est Français de première génération et que cela fait trente, quarante, cinquante ans qu'on exerce des responsabilités sociales ou familiales dans notre pays, on n'est pas concerné".
Christian Estrosi a également critiqué Michel Rocard. Ce dernier critiquait la politique du gouvernement qualifiée de "politique de guerre civile" et soulignait par exemple : "La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n'avait pas vu cela depuis Vichy, on n'avait pas vu cela depuis les nazis",
Ce qui a fait dire à Christian Estrosi que Michel Rocard était déconnecté de la réalité et qu'il était "insupportable de faire allusion aux Nazis". |