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Melvin Jones III sur son lit d'hôpital
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La police de Springfield est sur le devant de la scène pour une nouvelle affaire de violence entre un policier blanc et un afro-américain enregistré par un vidéaste amateur. Le 27 Novembre dernier, la police a arrêté une voiture pour un contrôle. Selon les quatre policiers, l'attitude de l'un des passagers, Melvin Jones III, aurait éveillé leurs suspicions. Ce dernier aurait un casier plutôt fourni en matière de trafic de drogue. Selon la version des policiers, ceux-ci lui auraient demandé de sortir de la voiture. Il aurait tenté de fuir puis, classique des versions policières, aurait tenté de s'emparer de l'arme d'un des policiers. En réaction, le policier l'a sévèrement battu dans le but de le "désorienter".
En général, avec le témoignage de quatre policiers l'affaire s'arrête là. Malheureusement pour les policiers, une vidéaste amateur a enregistré toute la scène. Et le fait est que la violence du policier semble disproportionnée. |
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Le policier Jeffrey Asher
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Le passage à tabac a eu lieu le 27 Novembre dernier, et la vidéaste amateur a envoyé, de façon anonyme, la vidéo Melvin Jones Jr. Il s'avère que Jeffrey Asher, le policier soupçonné de violence, a été par le passé plusieurs fois suspecté de violence envers des citoyens afro-américains. L'un des incidents (qu'on peut voir dans une vidéo ci-dessous) lui a même valu une suspension de 12 mois finalement ramenée à 6 mois. C'était en 1997, et le suspect afro-américain était à terre, déjà maîtrisé par d'autres policiers quand Jeffrey Asher lui a donné des coups.
Melvin Jones, le père, estime que ce policier s'estime au dessus des lois. Il a indiqué que son fils avait été si sévèrement battu qu'il avait dû subir une intervention chirurgicale, et qu'il était partiellement aveugle. Il estime que quoiqu'ait pu faire son fils "il ne méritait pas d'être battu aussi sévèrement" et que les policiers n'ont "aucun égard pour la vie humaine".
Deux enquêtes différentes ont été ouvertes sur cette affaire. L'une par l'inspection interne de la police (la "police des polices") et une autre, criminelle, par le procureur. En attendant leur conclusion les quatre policiers ont été affectés à des postes de bureau, mais continuent à toucher leur paie. |
Vidéo: reportage sur la chaîne NECN |

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Vidéo de l'arrestation |

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