|
 |
  |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Festival offensif côté espagnol
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Après les Pays-Bas hier, l'équipe espagnole vient de réaliser la sensation en assomant
son adversaire sur le score de 4 buts à 1, avec un David Villa tout simplement exceptionnel.
Avec le coup du chapeau, l'attaquant du FC Valence a marqué les esprits et prend
la tête du classement des buteurs. Fabbregas a conclu en inscrivant le 4e but espagnol.
Au delà du triplé et de la belle victoire espagnole, on aura surtout vu une équipe
impressionante techniquement et collectivement, avec Torres, Xavi, Inesta et Silva
entre autres qui se sont littéralement régalés, et auront fait beaucoup de mal au
milieu russe. Pourtant, leurs adversaire du jour n'étaient pas en reste, loin de
là, et ont donné pendant quelques périodes du match du fil à retordre aux adversaires
en combinant bien et en accélérant le jeu. Mais derrière ce festival offensif et
technique, l'Espagne a montré un visage plus inquiétant au niveau de la rigueur
défensive, et aurait pu encaisser plus d'un but, n'eut été un excellent Casillas
et le manque de réalisme russe ; ainsi, le poteau aura sauvé par deux fois les buts
du gardien du Real Madrid, et la maladresse des coéquipiers de Semak aura ensuite
permis aux Espagnols de prendre l'avantage.
Face à des pays plus offensifs et dur à jouer, l'Espagne pourrait être inquiétée
et connaître des difficultés. Enfin, on aura tout de même apprécié les quatre buts
espagnols, tous d'excellente facture : les deux premiers, sur des rushs ponctués
de passes lumineuses de Torres, Inesta, et puis un exploit personnel de Villa pour
le troisièreme. Sur le dernier but, lancé en un contre un, l'attaquant aura eu le
réalisme d'attendre le décalage sur le côté de Xavi qui a buté sur le gardien, avant
que Fabbregas ne reprenne de la tête face au but vide. Avec cette belle victoire,
l'Espagne envoie un message fort aux autres équipes et se positionne en première position dans le groupe D, mais Luis Aragones devra revoir la rigueur et le replacement
de son équipe.
|
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
David Villa inscrivant son second but
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Pour revenir au match, l'Espagne évoluait en 4-4-2, avec une attaque composée de
Torres et de Villa, soutenus par un milieu à 3 David Sylva, Andrés Inesta et Xavi.
Sena évoluait devant la défense composée de Puyol et Marchena dans l'axe, Capdevilla
et Ramos et sur les côtés. Durant les 90 minutes, David Villa aura été tout simplement
exceptionnel : multipliant les courses et les appels, l'attaquant n'a pas hésité
à replier très bas pour participer au jeu et presser l'équipe adverse. Torres, sans
doute émoussé par une très longue saison, a été un peu moins en vue, même s'il a
lui aussi été très bon, étant notamment passeur au terme d'une belle course pour
l'ouverture du score de son coéquipier.
Comme souvent, la clé espagnole aura été le milieu de terrain : Xavi et Sylva ont
fait très très mal aux Russes ; adroits techniquement, les deux Espagnols ont toujours
eu le bon geste pour désarçonner leur vis-à-vis et décaler leurs coéquipiers dans
de bonnes conditions, aidés comme d'habitude par un Sergio Ramos infatiguable sur
son côté droit. Inesta a été plus maladroit, et a perdu quelques ballons dans l'entre-jeu.
Côté russe, on a apprécié la présence de Zhirkov, qui a beaucoup apporté aussi bien
défensivement qu'offensivement.
|

Le match a commencé sur un faux rythme avec beaucoup de fautes commises par des
Russes qui tentaient d'empêcher les Espagnols de mettre leur jeu en place. Tactique
peu louable mais payante puisque ce sont Semak et ses coéquipiers qui se montraient
dangereux en premier, en évoluant sur des contres rapidement menés par des passes
courtes.
Mais dès la 20e minute, la supériorité technique espagnole allait faire la différence
: bien lancé par Sylva, Torres allait s'engouffrer côté gauche et résister au coup
d'épaule de son vis-à-vis, aspirer le défenseur et le gardien avant de servir une
offrande à Villa qui n'avait plus qu'à pousser face au but vide. Pas en reste, les
Russes allaient se ruer à l'assaut et bien combiner côté droit : Sychev allait mettre
Capdevilla en difficulté avant d'adresser un centre ras du sol qui allait passer
à travers une défense espagnole amorphe avant de trouver Bilyaletdinov dont le plat
du pied allait terminer sa course sur le montant de Casillas.
Euphoriques, les Espagnols allaient commencer à combiner et enchaîner les occasions
sur les buts russes : Torres par deux fois en allait s'essayer mais buter successivement
sur un défenseur puis sur le gardien, il ne s'était alors passé que 4 minutes depuis le but, et que d'occasions ! 3 minutes plus tard, Villa allait lui aussi repasser
à l'assaut : décalé sur la droite, il allait redresser sa frappe et buter une nouvelle
fois sur le gardien. Les Espagnols allaient alors prendre le contrôle du ballon,
mais n'allaient plus trouver d'ouvertures, profitant de leur avance au score. Et
avant la mi-temps, c'est les Russes qui allaient une nouvelle fois maudire le sort
: suite à un coup-franc repoussé par le mur, Pavlyuchenko allait décocher une puissante
frappe du gauche, et Casillas allait encore être sauvé cette fois-ci par sa transversale.
Cette imprécision allait leur être fatale, puisque moins d'une minute après, Inesta
bien servi par Sylva sur un changement d'aile judicieux allait éliminer deux joueurs
en repiquant vers l'axe avant d'adresser un extérieur du pied vers Villa qui devançait
la sortie d'Akinfeev du bout du pied : 2 à 0 pour l'Espagne, et les deux équipes
se séparaient sur ce score.
Au retour, le rythme du match allait diminuer, les Espagnols gérant face à une équipe
russe qui commençait à montrer des signes de fatigue. Pendant une demi-heure, il
allait y avoir quelques rares offensives de part et d'autre, jusqu'à un nouvel éclair
de Villa : servi par Fabbregas, l'attaquant allait ajuster son défenseur avant de
fixer une nouvelle fois le gardien russe et inscrire le premier triplé de cet Euro.
Sur un nuage, les Espagnols allaient alors baisser de vigilance face à des Russes
qui allaient se réveiller et repartir vers l'avant. Pavlyuchenko allait adresser
un missile à Casillas qui allait passer de peu à côté, avant de tromper finalement
le gardien en étant plus rapide que tout le monde sur un corner sortant, et réduire
le score. Semak allait même avoir l'occasion de revenir encore au score après un
beau contrôle de la poitrine, mais allait totalement écraser sa frappe qui n'inquiétait
pas Casillas.
Mais à la dernière minute du temps réglementaire, profitant des espaces créés par
les offensives russes, Villa allait être servi encore une fois côté gauche. En un
contre un, l'attaquant, émoussé n'allait pas aller au duel mais tranquillement attendre
le décalage de Xavi pour le servir d'une belle louche ; le milieu barcelonais allait
trouver le gardien sur sa frappe, mais Fabbregas qui avait bien suivi allait tranquillement
conclure de la tête.
Au final, les Espagnols se sont donc largement imposés 4 buts à 1 et font plus que
jamais partie des favoris de cette compétition.
|
Le résumé du match |

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
Donnez
votre opinion ou lisez les 1 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|