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Le site où ont été enterrées 89 personnes mortes suite à l'explosion d'un camion citerne il y a une semaine
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daylife |
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Un enterrement collectif a été organisé lundi, après un office religieux, pour les victimes de l'incendie du camion-citerne de Sachangw'an, au Kenya. Les restes des 89 victimes, qui ont été brûlées au point d'être méconnaissables, ont été portés en terre dans un endroit boisé situé à 100 m du lieu de la tragédie.
C'est vers cet endroit que certaines victimes s'étaient précipitées pour se rouler par terre dans une tentative vaine d'éteindre le feu qui les consummait. L'enterrement, auquel ont assisté le président Mwai Kibaki, le Premier ministre Raila Odinga, le vice-président Kalonzo Musyoka et l'ancien président Daniel arap Moi, a été très éprouvant pour ceux qui ont perdu leurs proches.
Certains parents et amis des victimes gémissaient tandis que d'autres s'évanouissaient et ont dû être transportés sous des tentes médicalisées installées par la Société de la Croix-rouge du Kenya. Ceux qui ne pouvaient pas supporter cette douleur n'ont pas attendu l'enterrement proprement dit. Ils s'évanouissaient et étaient raccompagnés dès qu'ils posaient les yeux sur les restes gisant dans la tombe dans des sacs mortuaires. |
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Le président Kibaki dépose des gerbes de fleurs en hommage aux victimes
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reuters |
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La cérémonie solemnelle était diffusée en direct par l'organisme de radiodiffusion du Kenya, Kenya Broadcasting Corporation, qui a transmis le signal aux autres stations TV. La tragédie de Sachangw'an est survenue le 31 janvier suite au reversement d'un camion-citerne qui a explosé au moment où des hommes, des femmes et des enfants des environs siphonnaient le pétrole qui se déversait du camion.
Les policiers déployés sur le théâtre de l'accident pour maintenir en rade les villageois ont été débordés par le nombre croissant de personnes arrivant à bicyclette, à moto et en voiture. D'après les témoins, une boule de feu a émergé de nulle part pour se répandre comme un feu de brousse, ne laissant aux gens, notamment aux écoliers, pas le temps de s'échapper.
Bien que la cause de l'incendie n'ait pas encore été établie, on suspecte un homme de l'avoir déclenché en grattant une allumettre, peut-être un fumeur qui a agi par ignorance ou par malveillance. En tout, 130 personnes sont mortes jusqu'ici dans la fournaise, parmi lesquelles les agents de Police déployés sur le lieu. Sur les 130 victimes, 89 ont été brûlées au point d'être méconnaissables. |
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Une jeune fille est évacuée lors de l'enterrement de 89 des victimes de l'explosion
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reuters |
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Quelque 148 autres luttent toujours contre la mort dans les différents hôpitaux du pays. Les victimes, qui ont été identifiées par leurs parents ont été inhumées depuis par leurs familles.
Le gouvernement kenyan a fait venir des médecins spécialistes des Etats-Unis et de l'Inde pour travailler en collaboration avec leurs homologues kenyans pour soigner les blessés. Certains parents ont protesté contre la décision d'enterrer leurs proches dans une fosse commune, au motif que c'est contraire à leurs croyances traditionnelles. Le gouvernement a promis de payer les factures d'hospitalisation pour les blessés, notamment les frais couvrant les interventions chirurgicales spécialisées. |
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