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L'artiste afro-antillaise Maïka
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Du 23 mai au 28 juin, la galerie Princesse Yennega, dans le 12e arrondissement de Paris, accueillera la nouvelle création de Maïka, artiste afro-antillaise. Une série qui se compose d'une dizaine de toiles de différents formats, aux couleurs chaudes et lumineuses rappelant les forêts d'automne, agrémentées de matières naturelles comme le sable et la terre.
Née à Douala de père camerounais et de mère guadeloupéenne, Maïka vit à Paris depuis l'âge de 16 ans. Diplômée d'école de commerce, elle travaille dans une entreprise d'assurances, mais sa véritable passion, la peinture, l'accompagne où qu'elle aille. « Je dessine depuis ma plus tendre enfance. J'ai toujours un carnet à dessin avec moi », explique-t-elle. La peinture, c'était « pour voir plus loin que le dessin ». Pour évoluer, progresser en maturité. Autodidacte, elle a commencé par la gouache, puis l'acrylique. Comme tout passionné qui se respecte, Maïka a toujours une œuvre en cours, un projet, une idée qui germe dans son esprit.
Encouragée à se lancer, elle expose depuis trois ans, au rythme d'une exposition individuelle par an, plus deux ou trois expositions collectives. Dans toutes les séries qu'elle a présentées, il y avait un thème et un message. Celle-ci ne fait pas exception à la règle, et célèbre la nature divine en l'homme et en toute chose. « Divine Nature » est un hymne à la création, à la Création qui a conçu un tout harmonieux en donnant au monde sa cohérence et son équilibre. Les matières premières comme le sable, le bois ou la terre, rappellent ce qu'elle nomme les « valeurs premières » qu'elle désire transmettre à celui qui se penche sur son travail. |
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Maïka propose des thèmes qui reflètent les valeurs dans lesquelles elle croit, et transmet sa propre vision du monde par sa peinture. Par des messages toujours très positifs, elle veut susciter la réflexion, le questionnement, et laisse à chacun le soin d'interpréter ses œuvres comme il l'entend. Elle le définit comme « un voyage poétique et spirituel ». Elle explique que les idées germent progressivement dans esprit, en même temps qu'elle travaille sa technique. Et puis les associations se font, et les thèmes trouvent leur support. Elle les développe séparément, avant de les fusionner.
Maïka ne cesse de faire de nouveaux projets, consciente qu'elle n'est « pas arrivée à maturité ». Peut-être prendra-t-elle des cours pour adultes aux Beaux-Arts, car elle aime à contempler le travail d'autres artistes. « On apprend toujours les uns des autres », affirme-t-elle. « Ma peinture est symbolique, harmonieuse, vivante. Elle se définit plus par l'esprit que par la technique », poursuit-elle. « C'est moi, moi avec toutes mes origines, ma culture mélangée ».
Maïka exposera du 23 mai au 28 juin 2008, à la galerie Princesse Yennega, au 5 rue de Reuilly, 75012 Paris. Le vernissage de l'exposition aura lieu le 29 mai de 18h à 21h. |
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