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Bernard Kouchner a songé à la démission face à la situation des roms.
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Bernard Kouchner, s’exprimant ce lundi sur la radio RTL a livré son sentiment sur la politique française d’expulsion des Roms et affirmé avoir "le cœur serré" , devant leur situation très difficile.
Bien plus, il a reconnu, avoir songé à rendre son tablier. "Comment faire pour y remédier? En démissionnant, j'y ai pensé", a-t-il ajouté, avant d’indiquer avoir discuté du sujet avec Nicolas Sarkozy. Quand on connait l’engagement de ce dernier à Médecins sans frontières et Médecins du Monde, on peut comprendre que la question des roms interpelle plus, l’humanitaire qui sommeille en lui, que personnalité politique qu’il représente.
Bernard Kouchner a rassuré "n'avoir ni migraine ni céphalée et n'être pas spécialement déprimé". C'est le souci de trouver une approche raisonnable et efficace à la situation des roms qui aurait dissuadé l’ancien "French Doctor" de "déserter", selon sa propre expression. Car démissionner aurait simplement signifié pour lui: "S'en aller...mais surtout à accepter". Or il estime qu'il il faut de: "l'efficacité...il faut absolument s'en occuper beaucoup plus".
Bien qu’ayant rappelé qu’il a travaillé depuis 25 ans, dans ses différentes fonctions, sur la question des Roms, Bernard Kouchner n’a pas laissé planer l’ombre d’un doute quant à son soutient au: "respect de la loi", avant tout. Le chef de la diplomatie en a aussi profité pour fustiger les experts de l'ONU qui ont récemment critiqué la politique française à l'égard des Roms, affirmant que la France n'avait "pas à rougir".
Il a réitéré les observations françaises à l'Union européenne, en relevant que "1% de 20 milliards" d'euros de budget prévu pour l'intégration des Roms ont été dépensés : "L'Europe existe, chacun est responsable de l'intégration de ses populations", du point de vue de Bernard Kouchner.
Avant lui, c’est le centriste Hervé Morin, ministre de la Défense, qui a fait résonner un son dissident sur les expulsions de Roms, en lançant une invitation à une : "société apaisée et de la reconnaissance" et condamnant les discours de "la haine, de la peur et du bouc-émissaire". |