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Fatou Diouck : 'le volley est un sport spectaculaire''
07/03/2011
 

Agée de 26 ans, Originaire de la ville de Rufisque au Sénégal où elle a été formée avant de passer professionnelle, Fatou Diouck se confie à grioo.com et nous raconte sa carrière sportive.
 
Par Paul Yange
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Fatou Diouck  
Fatou Diouck
 

Pouvez-vous vous présenter à nos internautes et nous dire comment vous avez commencé le Volley Ball ?

J’ai grandi dans une ville qui s’appelle Rufisque et j’ai commencé à jouer au volley-ball à l’âge de 13 ans en 1998. J’avais rencontré un coach par hasard et il m’avait dit d’essayer le volley-ball. C’est depuis cette époque que je pratique le volley.

C’est à cette époque avez-vous découvert que vous aviez assez de talent pour devenir professionnelle ?

Non. En fait le coach (Amadou Séne) avait remarqué que j’étais grande et m’avait dit de faire un essai. Quand je suis allé faire les essais, je ne pensais pas que je deviendrais professionnelle un jour.

Quand y a-t-il eu un déclic ? Quand avez-vous pensé que vous pourriez faire du volley ball votre métier ?

Le coach me poussait à aimer ce sport là parcequ’il y croyait vraiment. C'est entre 1999 et 2001 que je me suis dit que je pouvais gagner ma vie grâce au volley.

Y avait-il déjà eu des professionnelles qui venaient de l’équipe de Rufisque ?

Non. A cette époque, j’ai été la première joueuse de Rufisque à devenir professionnelle. (Après Fatou Diouck, plusieurs joueuses formées à Rufisque sont devenues professionnelles NDLR).

A quelle époque êtes-vous arrivée en France pour passer professionnelle et comment s’est déroulé la transition ?

Je suis arrivé en France en août 2005. Il fallait que je m’adapte à l’environnement culturel et aux systèmes de jeu également puisqu’on ne pratiquait pas les mêmes systèmes de jeu qu’au Sénégal...Au début ce n’était pas évident, mais c’est allé assez vite.

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Quelles étaient les différences avec le Sénégal ?

Ici tout était beaucoup mieux structuré. Au Sénégal où on n’a pas toujours tout ce qu’il faut, même les systèmes de jeu étaient différents. Ce n’est vraiment pas du tout le même volley qui est pratiqué. Je peux dire que j’ai dû réapprendre beaucoup par le biais des deux coachs que j’avais à Clamart (Cyril Ong et Laurent Delacourt),qui se sont investis personnellement car les choses ne fonctionnaient pas du tout de la même façon.

Vous évoluez au poste d’attaquante. Quelles qualités faut-il pour évoluer à ce poste ?

J’ai joué en tant que "pointue" c’est à dire attaquante principale et également comme réceptrice. Quand on est pointue, on a beaucoup de responsabilité pendant les moments décisifs des matchs puisqu’on nous donne le maximum de ballon. Il faut également marquer le plus de points possibles par match. C’est donc une responsabilité importante. Pour évoluer à ce poste, il faut avoir certaines qualités physiques et être fort mentalement aussi.

Comment se déroule votre saison ?

Au début l’objectif était les play-offs. Actuellement nous avons le même nombre de points que d’autres équipes pouvant prétendre à jouer les play-offs. Nous sommes donc sur la bonne voie.

 
 

Vous êtes aussi membre de l'équipe nationale de volley-ball du Sénégal. A quel niveau vous situez-vous dans la hiérarchie continentale africaine ?

Nous finissons souvent quatrième ou cinquième. Nous avons du mal à finir sur le podium parceque nous n’avons pas beaucoup de joueuses professionnelles et pas assez de structures en comparaison d’autres pays. Je pense que ce n’est pas une question de manque de talents, mais d’infrastructures et de politique sportive. Si un jour nous avons autant de moyens que les pays qui nous devancent, alors nous pourrons devenir les premières.

Vous disiez qu’il n’y avait pas assez de professionnelles sénégalaises. En dehors de vous, y en a-t-il d’autres ?

Nous sommes actuellement cinq joueuses professionnelles sénégalaises. Dans d’autres pays, on compte une quinzaine, voire une vingtaine de joueuses professionnelles. Dans les matchs que je dispute en championnat, je croise des Camerounaises, des Algériennes, bref toutes les joueuses que je rencontre souvent à l’occasion de compétitions africaines.

Par rapport au football, le volley-ball est un sport moins populaire et moins médiatisé, notamment sur le continent africain. Si vous aviez un mot à dire aux autorités sénégalaises ou au public pour qu’ils accordent plus d’attention et plus de moyens au volley-ball, qu’est-ce que vous leur diriez ?

On met beaucoup d’argent dans le football mais le volley est un sport spectaculaire. Je pense que s’il est diffusé à la télévision, les gens vont l’apprécier. Toutes les personnes qui ne connaissaient pas le volley et qui sont venues voir des matchs ont apprécié. C’est un sport qui s’il est médiatisé peut plaire. C’est aux sponsors, aux gens qui sont dans les entreprises, dans les ministères de croire au volley et de faire en sorte que ce sport soit plus connu qu’il ne l’est.

 
 

En dehors du volley vous avez d’autres centres d’intérêt. Pouvez-vous nous en parler ?

En dehors du volley, je suis intéressée par le mannequinat. Je fais de temps en temps des shootings avec des gens qui ont besoin de modèles. C’est un loisir que j’aimerais poursuivre. Etant sportive professionnelle, je n’ai pas beaucoup de temps disponible, mais c’est une activité qui me plait énormément et j’essaye de trouver du temps libre. Sinon j’aime bien cuisiner...

Pouvez-vous nous décrire la journée type d’une professionnelle de volley-ball ?

Nous avons deux entraînements par jour. Le matin nous faisons de la cardio, de la musculation ou de la vitesse et un peu de volley.
L’après-midi nos faisons deux heures de volley précédées de séances vidéo, qui portent sur les matchs à venir ou les matchs passés.

Vous avez changé de club depuis votre arrivée en France ?

Oui à deux reprises. J’ai commencé à Clamart, puis j’ai été transférée à Calais, et actuellement j’évolue à Nancy en pro A.


 
Fatou Diouck en pleine action
 


Vidéo : Fatou Diouck en action




 

 


 

 


 

 


       
Mots-clés
afrique   fatou diouck   rufisque   sénégal   sport   volley ball   
 
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