
Les Productions Tidiane World Music présentent la première édition du Festival International des Rythmes d'Afrique et des Antilles de Montréal. Un rendez-vous unique en son genre qui propose aux Montréalais l'occasion de s'immerger totalement dans ce qui se fait de mieux musicalement aux Antilles et en Afrique dans toute sa diversité.
C'est aussi pour ses musiques venues d'Afrique et des Antilles qui élargissent de plus en plus leurs univers rythmique et mélodique à des cultures les plus diverses et variées, une nouvelle occasion de s'enrichir d'un apport nouveau dans une ville, Montréal, connu pour sa sensibilité cosmopolite. Bref un rendez-vous incontournable de la saison culturelle Montréalaise déja riche de nombreux événements de grande qualité.
Artistes Invités: Magic System, Africando, Deya, Géhoula, Alpha Blondy et bien d'autres...
Tickets en vente: Montréal 514-908-9090 / toll free 1-866-908-9090/ http://www.ticketpro.ca
Passe 3 Nuits: 100$ / Ticket Individuels: 35$
Contact Relations Publiques : Linda Ainouche ainouche@hotmail.com
Programmes et Bio des Artistes
4 avril
KATENEN DIOUBATÉ
Née en République de Guinée dans une famille de griots, Katenen Dioubaté n’échappe pas à son destin. Chez les Mandés, un peuple d’Afrique de l’Ouest, les Dioubaté sont griots. Dès le plus jeune âge, elle exerce sa voix et son talent est vite remarqué. Elle fait ses débuts publics pour son école de chant ainsi qu’à l’occasion de mariages.
En 1998, Katenen Dioubaté s’installe à Toronto avec son mari et ses trois enfants. Les débuts sont assez lents et plutôt tournés vers la communauté guinéenne. Mais, en avril 2007, la chanteuse fait vraiment parler d’elle au salon NOW, une manifestation en hommage au feu maître de kora Boubacar Diabaté. Quelques mois plus tard, le Lula Lounge et l'AfroFest de Toronto la reçoivent à leur tour, accompagnée du célèbre joueur de kora Toumani Diabaté. Le public nombreux les acclame.
La chanteuse se penche aussi du côté de la production de spectacles, en participant à la création de la Mamaya, un festival sur l’unité et l’égalité au lendemain de la Tabaski (Aïd al-Adha). Sa première édition a eu lieu à Toronto l’année dernière. Katenen Dioubaté s’active maintenant à préparer la prochaine édition 2008.
JULIEN REIHER UMOJHA
Né à Haïti d’un père guérisseur et d’une mère clairvoyante, Julien Reiher Umojha est un artiste multidisciplinaire, qui a choisi un pseudonyme fort symbolique. Umojha sigifie « unité » en swahili. En 1980, il crée le groupe Umojha avec des amis. Il chante l’amour en créole et en français. Sa musique qu’il appelle Meta-kata est d'inspiration afro haïtienne, et son style se reconnaît à l'interprétation du conga. Le sextuor compte aussi un batteur, un claviériste, un bassiste, un guitariste et un percussionniste. En 2007, Umojha s’est vu attribué une mention d’honneur dans le cadre des Syli d’Or de Nuits d'Afrique. Le groupe travaille actuellement à la production d’un album, sa sortie est prévue en 2008.
Très impliqué dans la communauté haïtienne, Julien Reiher Umojha est le président fondateur du Regroupement des artistes du monde. Ce Regroupement a permis la création d’un festival de musique italienne, le RitalFest, dont la troisième édition s’est déroulée en 2006. Il est également membre fondateur de Culture Montréal et membre du Conseil d’administration du mois de l’Histoire des Noirs.
AFRICANDO
Fondé en 1993, Africando fédère les cultures noires à travers la musique afro-cubaine. Quinze ans après, l’aventure amorcée dans un studio de New York continue. La rencontre entre des chanteurs africains férus de sons latinos et des artificiers de la salsa donne des prétextes à faire de la musique. Depuis les débuts d’Africando, le cercle des voix s’est élargi, les nationalités se sont mélangées et, au fil des albums, les invités de marque défilent, donnant un attrait supplémentaire à cette joyeuse sarabande transafricaine et transatlantique.
Chaque membre d’Africando est l’ambassadeur de son pays respectif. Aujourd’hui, le Sénégal est représenté par Mamadou Sarr et Fata Dieng, le Burkina Faso s’illustre par Mamadou Balaké, la Guinée-Conakry brille grâce à Sekouba Bambino, les couleurs d’Haïti sont défendues par Eugène Shoubou et les États-Unis sont gratifiés par Ronnie Barro. Le groupe n’existerait pas sans l’orfèvre malien de l’arrangement Boncana Maïga et le talentueux producteur sénégalais Ibrahima Syllart.
Ce groupe cosmopolite gagne son pari : ressusciter la « clave », le rythme 3-2 typique de la musique afro-cubaine ( du son né à la fin du XVIè siècle à Santiago de Cuba) qui n’est rien d’autre que le rythme ancestral des tambours et des cloches accompagnant les rituels ancestraux à travers une large partie de l’Afrique. Les titres sont chantés en bambara, en fon, en lingala, en swahili, en wolof. Si l’héritage cubain constitue leurs colonnes vertébrales, leur originalité tient à mille et une subtilités proprement africaines. Les arrangements sonores ne sont pas non plus laissés au hasard. Sur scène, ceux qui ne jouent font les chœurs pour le soliste.
Apôtre de la musique afro-cubaine d’origine africaine, Africando a enregistré dix albums en studio et un live au Zénith de Paris. Côté concert, le calcul est impossible, ça n’arrête pas, dans le monde entier.
5 avril
Gokh-bi System
En 1995 dans les tréfonds de Dakar, les frères Pouye, Pape Bathie et Diasse, fondent Gokh-bi System (GBS) avec leur ami Mamadou Ndiaye. Ils choisissent le hip hop qui offre la parole aux sans voix pour dénoncer la pauvreté, les inégalités et l'injustice. En 1996, le groupe s’agrandit. Un judicieux jeu d’instruments traditionnels, de percussions et de erkonting s’ajoute au rap synthétique. En tirant sa révérence au hip hop classique, il remporte, en 1999, un franc succès lors de sa tournée panafricaine et américaine.
En 2000 Gokh-bi System tourne avec The Last Poets, des pères fondateurs du hip hop, pour le Senegal-America Project Tour. En 2001, ces rois de la musique urbaine sortent leur premier album Message From Home. En 2002, GBS donne naissance à 411, son second album, mais le premier conçu au Sénégal. En 2004, Pour Mouy Leer voit le jour au Sénégal, et le célèbre single « Sama Jiguen » remporte un grand succès. 2005 voit la sortie de Mission of Music avec « Mama Africa ». Son clip a littéralement propulsé les GBS sur le devant de la scène aux États-Unis. En 2007, le groupe est finaliste de la catégorie world au John Lennon Sonwriting Contest avec sa chanson « Rap Tassu » de son dernier opus du même nom.
Gokh-bi System qui a déjà partagé la scène avec Angelique Kidjo, Damian Marley, Toots and the Maytals, The Last Poets, Baaba Maal, etc. poursuit sans cesse les concerts.
BLACK PARENTS
En 1999, Black Parents, trois frères et une sœur, décide de poursuivre la tradition familiale; leurs oncles formaient les Frères Parents, un groupe très populaire au sein de la communauté haïtienne de Montréal dans les années 1970. Tous, auteurs-compositeurs, Dave et Wesley aux chants, Mario à la basse et Béatrice à la batterie se démarquent avec leur ragga kompa, un son unique mélangeant le kompa (d’origine haïtienne) et le reggae (d’origine jamaïcaine).
Leur titre « Sensuel » de l’album Sensualité (2000), devenu un tube à grand succès où le kompa voisine le reggae et le rap, les a honorés dans le milieu musical antillais.
En 2004, la fratrie accueille un nouveau membre parmi elle : Julien (claviériste). Il compose « You’re number #1 » pour leur troisième album Konpa Enejetik La. Le succès est immédiat, la pièce devient un modèle d’inspirations pour bons nombres d’autres bandes de musiciens.
En 2006, le titre « Vacances » de l’Original Haitian singers du nouvel album de Black Parents reçoit une appréciation sans précédent du public. La formation se voit honorée du premier prix du meilleur groupe haïtien de l’année.
Avec cinq albums en poche, Black Parents a déjà fait le tour de maintes scènes du Québec, des États-Unis, d’Europe et d’Afrique. Un nouvel album est en train de chauffer.
MAGIC SYSTEM
Originaire de Côte d'Ivoire, Magic System est un groupe né en 1996. Alfonso, Goudé, Tino et Manadja, ce quatuor s’est constitué pour mettre de l’ambiance durant les matchs de foot, les compétitions scolaires et les mariages. Forts de leur succès, les Abidjanais se décident à se lancer dans une carrière professionnelle et se font dorénavant baptiser Magic System, en résonance à un contrat pour le cube Maggi System. Le groupe distille une musique métissée formée de zouglou, une sorte de rock’n rap issu des révoltes estudiantines ivoiriennes contre le gouvernement des année 1980, de nuchi, du verlan ivoirien, de raï, de ragga, de rap et de R’n’B. Sensibles aux problèmes de société qui les entourent, les quatre musiciens abordent des thèmes délicats comme la pédophilie, l’avortement, la délinquance ou les divisions ethniques.
Le groupe sort un premier album Papitou en 1997, le titre « Momo » devient rapidement un succès en Côte d’Ivoire. En 1999, un second album 1er Gaou produit un résultat spectaculaire. Le titre « 1er Gaou » se hisse en tête des ventes de disques de Côte d’Ivoire, devient Disque d’or en France et, du coup ouvre au groupe les portes d’un succès international. En 2001, Poisson d’avril le nouvel album du quatuor reçoit un accueil mitigé du public, jusqu’à la sortie de la version techno du titre « 1er Gaou » mixé par le DJ français Bob Sinclair. Encore un franc succès. En 2003, Magic System réédite Poisson d’Avril sous le titre Un Gaou à Paris. Une folie entourant le quatuor se propage comme une épidémie. En 2005, le titre « Bouger Bouger » de l’album Cessa Kié’ La Vérité 2 propulse Magic System au sommet de la gloire. La renommée des Ivoiriens est incessante. En 2007, ils sont élevés au rang de chevalier de l'ordre national par le président ivoirien Laurent Gbagbo et célèbrent les dix ans de carrière de leur groupe. En l’honneur, ils jouent les tubes de leur dernier album Ki Dit Mie.
Récompensé d’un disque de Platine et de onze d’Or, le groupe s’essaye régulièrement aux collaborations avec Alpha Blondy, Leslie, Mokobé, le 113, Jocelyne Labylle, Mohmmed Lamine, Amine, Les Éléphants de Côte d’Ivoire (L’Équipe Nationale de Football)…
6 avril
DEYA
Deya est le fruit d’une longue amitié entre ses membres, qui se sont décidés de faire route commune en 2005. Francophones dans l’âme, les chanteurs ont fait de la diversité culturelle leur credo. Ils chantent en français, en créole haïtien, en portugais brésilien, et en anglais. Refusant le pessimisme et la noirceur, le groupe regarde vers l’avenir et choisit le reggae comme style musical. Ses textes sont engagés d’autant plus que la coopération internationale et l’implication humanitaire font partie des expériences de vie des membres du groupe.
En 2007, le groupe de reggae sort finaliste des Francouvertes. Les spectacles s’enchaînent et on les retrouve notamment aux Francofolies de Montréal, au Festival du monde arabe, ainsi qu’au festival de Reggae. La sortie de son premier album est prévue au printemps 2008.
GEOULAH
Fils aîné d’une famille marocaine, Maïmon Chocron joue principalement du rock. À l’adolescence, l’album Kaya de Bob Marley le bouleverse. Maïmon se rapproche de sa religion juive. Il écrit de nouvelles chansons et commence à jouer avec des musiciens de la scène reggae jamaïcaine de Montréal.
Devenu auteur-compositeur-intérprète, il fonde le groupe Geoulah (Rédemption en Hébreux) en 1989. Ses pièces constituent rapidement un vaste répertoire. Les mélopées sépharades se mêlent à des grondements reggae et à une sensibilité soul urbaine. 1995 est marquée par un premier album Soul Deliverance. À compter de cette période, Maïmon développe sa façon unique de mélanger l’anglais, le français et l’hébreux.
En 1996, le chanteur et ses trois acolytes quittent Montréal pour tenter leur chance à Los Angeles. Deux membres rentrent au bercail, Maïmon continue son métissage musical avec des musiciens d’origine jamaïcaine et américaine sous le nom de Mongoose band. Le groupe se bâtit une solide réputation en assurant de nombreux concerts aux États-Unis.
En 2000 Mongoose, un maxi éponyme de cinq titres précède le retour de Geoulah à Montréal. En 2002, on retrouve Maïmon avec une nouvelle équipe au Festival international de jazz de Montréal et aux Nuits d’Afrique.
Third Ear, un nouvel album, sort en 2007. Maïmon s’affaire actuellement à en faire la promotion.
ALPHA BLONDY
Seydou Koné - alias Alpha Blondy - est né en 1953 en Côte d’Ivoire. Adolescent, il sèche les cours du secondaire pour former un groupe avec des copains, les Atomic Vibrations et, se fait appeler Elvis Blondy. Désireux d’apprendre l’anglais quelques années plus tard, il part d’abord au Libéria voisin, puis en 1976 s’envole pour New York pour aller à l’université et faire de la musique. À cette époque, il a déjà écrit maintes chansons, dont Come Back Jesus (publié en 1985 sur l’album Apartheid is nazism).
À Central Park, il approche la philosophie rasta au concert de Burning Spear. Mais, les temps à New York sont difficiles, le jeune Koné enchaîne les emplois alimentaires et finit par tomber malade. Un ami l’incite à le rejoindre au Texas. Les temps n’y sont pas moins faciles, il continue d’enchaîner les petits boulots et d’écrire des titres. Espérant enfin réussi, Bondy quitte le Texas et retourne dans l’État de New York où il commence à se produire en première partie des Sylvesters, un groupe de Dominicains qui joue régulièrement dans de petites salles.
Quatre ans aux Etats-Unis, sans vrai résultat, suffisent à Blondy pour prendre la décision de retourner en Côte d’Ivoire, en 1980. De retour à Abidjan, il se met à répéter avec des musiciens ghanéens et se fait appeler Alpha qu’il ajoute à Blondy, en signe d’un commencement…
En 1981, Roger Fulgence Kassy, un de ses amis d’enfance, animateur de « Première chance » lui propose de passer à son émission de télévision, et lui prédit : « tu verras, demain, ta vie va changer ». Effectivement. Le passage à l’écran d’Alpha Blondy suscite tellement l’engouement que George Benson, le directeur de la RTI (télévision ivoirienne), lui offre de produire son premier album: Jah Glory qui sort en 1982.
Le reggae, jusqu’alors synonyme de Jamaïque, fait dorénavant partie du paysage musical de la Côte d’Ivoire. Le chant d’Alpha Blondy en dioula, en français et en anglais atteint l’Europe en 1983 avec Rasta poué.
Depuis ces premiers succès, le chanteur parcourt le monde avec son groupe le Solar System, totalise 18 albums, distribue des hommages tous azimuts et lance des flèches contre aux imposteurs.
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