
"Les réserves exprimées par le quai d’Orsay au sujet des nombreuses irrégularités constatées, légères et bien tardives, n’empêchent pas notre gouvernement de reconnaître le régime en place à Yaoundé", a-t-elle déclaré dans son communiqué, évoquant un "scrutin truqué dès le départ dont le déroulement n’a fait que confirmer les craintes émises de toutes parts".
"Paul Biya, une fois de plus, a gagné avec la bénédiction de la France, qui le porte à bout de bras depuis 1982. Depuis 1960, la répression sanglante au Cameroun est financée par nos impôts. Si je suis élue, je mettrai un terme à ce scandale inouï. Dans la Tunisie de Ben Ali, Michèle Alliot-Marie avait proposé de soutenir les forces de l’ordre. Dans le Cameroun de Paul Biya, c’est ce que la France fait depuis cinquante ans", dit-elle dans le communiqué, suggérant au passage que le soutien de la France est dû aux faveurs de Paul Biya aux groupes Elf, Bolloré ou Total. |