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Paul Biya, Nicolas Sarkozy, Ali Bongo, Denis Sassou Nguesso et Idriss Deby au dernier sommet de la francophonie
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getty |
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Selon des sources judiciaires parisiennes de ce mercredi (24 novembre 2010), une enquête préliminaire pour « recel de détournements de fonds publics » visant le président camerounais Paul Biya a été ouverte par le parquet de Paris.
Cette enquête préliminaire ferait suite à une plainte déposée le 2 novembre 2010 par une association dénommée « Union pour une Diaspora active » (Uda). L’enquête ouverte la semaine dernière a été confiée à l’Office Central de la répression de la Grande Délinquance Financière. Au mois d’avril, une plainte déposée en février par le Conseil des Camerounais de la Diaspora (CCD) avait été classée sans suite du fait de l’immunité dont bénéficie le président camerounais. L’Uda qui fait partie du CCD a donc pris la relève si on peut dire.
L’Union pour une Diaspora Active, association peu connue jusqu’ici, est présidée par Célestin Djamen, homme politique camerounais (par ailleurs candidat déclaré à la présidentielle camerounaise de 2011 ndlr), justifie sa plainte par le fait que le président camerounais, au pouvoir depuis 1982, pourrait s’être constitué un patrimoine de plusieurs centaines de millions d’euros. |
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Paul Biya et Nicolas Sarkozy à l'Elysée
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L Blevennec (photo elysée) |
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Dans une interview accordée au journal camerounais "Le Messager" (3/11/2010), Célestin Djamen affirmait disposer d’éléments pour étayer sa plainte : un article du Canard Enchaîné de 1984 ( !) faisant état de l’acquisition par le président camerounais de biens immobiliers avenue Foch à Paris, et un témoignage de Raymond Bernard, ancien président de l’ordre de la Rose-Croix. Ce dernier (décédé en 2006) aurait bénéficié de soutien financier (dons pour un équivalent de plusieurs millions d’euros et prêt sans intérêt de 6 millions d’euros) de la part du président camerounais.
A noter que jusqu’ici, les plaintes déposées en France contre des présidents africains n’ont donné lieu à une conséquence judiciaire (ou politique) même si les biens mis en cause pourraient théoriquement être confisqués et si ces plaintes sont embarrassantes pour les concernés. A Noter également que l’enquête préliminaire concernant les biens présumés mal acquis d’Omar Bongo avaient permis de faire la lumière sur une partie du patrimoine immobilier du président gabonais et de ses proches... |
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Denis Sassou Nguesso dans sa maison de Brazzaville lors du reportage sur les ''biens mal acquis'' diffusé le 19 octobre 2010 sur Arte
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Il y a un peu plus d’un mois (le 19 octobre 2010), le président congolais Denis Sassou Nguesso avait été le premier à faire preuve d’une certaine transparence en acceptant d’être interviewé dans le cadre d’un reportage sur les biens mal acquis diffusé sur la chaîne française Arte, et en recevant les journalistes dans sa maison de Brazzaville afin de mettre fin aux polémiques. Il avait cependant précisé qu’il ne répondrait aux journalistes que sur ses biens personnels (et non ceux possédés par d’autres membres de sa famille ou ses proches). Malgré les critiques de l’opposition et de la diaspora congolaise à son égard, le président congolais était paru plutôt à son avantage, affirmant qu’il n’avait rien à cacher...
Son ministre chargé des zones économiques, Alain Akouala adressait même un petit tacle en direction de certains des détracteurs du numéro un congolais : "une chose est sure, il y a dans nos pays des problèmes, et il y a des dirigeants, qui ne sont pas, par déterminisme géographique différents des dirigeants français, américains, britanniques, qui seraient voués uniquement à aimer le génocide, à aimer la pauvreté de leurs populations, de leurs compatriotes, à aimer voler l’argent de l’Etat : ‘ce n’est pas vrai’. Donc ce que ces ONG, ce qu'un certain nombre de dirigeants, d’acteurs politiques publics occidentaux et certains médias font, c’est de la démagogie".
Mise à jour 26/11/10: Le ministre de la communication du Cameroun Issa Bakary Tchiroma a déclaré que la plainte était un coup médiatique de Camerounais inconnus en mal de publicité pour satisfaire leurs ambitions politiques. Le cabinet civil de la présidence de la république du Cameroun a pour sa part fait savoir via un communiqué (voir fichier attaché) que "le chef de l'Etat, Son Excellence Paul Biya ne dispose pas de patrimoine en France ou ailleurs et en conséquence ne se sent nullement concerné par ces dénonciations". |
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