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Le président Ali Bongo a affirmé mercredi (12/9/12) dans un discours devant l'Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès extraordinaire, qu'il ne comptait pas dialoguer avec l'opposition au sujet d'une Conférence nationale, qui vise, selon lui, à perpétrer un "véritable coup d'état constitutionnel".
"Je ne dialoguerai pas avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de leur propre pays, ni ceux qui les incarnent, encore moins les lois de la République", a-t-il affirmé, répondant ainsi à l'opposition qui réclame depuis plusieurs semaines une Conférence nationale devant aboutir à une alternance politique.
Ce discours qui se voulait exceptionnel -c'est la première fois dans l'histoire du Gabon que les deux chambres sont réunies pour un discours du président- intervient alors que le principal opposant André Mba Obame, récemment rentré au pays, a fortement mobilisé ses partisans, demandant notamment l'organisation d'une Conférence nationale et le départ du président Ali Bongo. |
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Dimanche, le parti de Mba Obame,l'Union nationale (UN), bien que dissous par les autorités gabonaises, a réussi à rallier sur le thème d'une conférence nationale une vingtaine d'autre partis dont l'Union du peuple gabonais (UPG), principal autre parti d'opposition.
Ancien baron du régime, qui fut très proche d'Ali Bongo (au point qu'on les considérait comme des frères) passé dans l'opposition à la mort d'Omar Bongo en 2009, M. Mba Obame affirme avoir remporté la présidentielle de 2009, officiellement gagnée par Ali Bongo. Mba Obame s'était autoproclamé président de la République en 2011, mais la manoeuvre n'a pas rencontrée de succès. Son immunité parlementaire avait été alors levée et son parti dissous.
"Je ne dialoguerai pas avec des personnes qui, ayant occupé des hautes fonctions dans l'Etat, veulent bafouer les symboles de la République en cherchant à occasionner des violences," a poursuivi Ali Bongo, visant certainement André Mba Obame. |

"Vingt-deux ans après la tenue de la Conférence nationale (de 1990), (...) après les échecs que nous avons essuyés, devons-nous organiser une Conférence nationale dite souveraine, dont le but affirmé n'a d'autre objet que de perpétrer un véritable coup d'état constitutionnel, ouvrant ainsi la voie à la tenue de petits arrangements entre amis", s'est interrogé Ali Bongo, qui a réaffirmé qu'il voulait faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025, tout en prônant un Gabon uni sans tribalisme.
"Il faut en finir avec le laxisme, l'attentisme, l'immobilisme et la paresse. Il faut déserter le camp des partisans du moindre effort et passer à l'action. Aucun pays ne s'est développé sans mettre de l'ardeur au travail. Le travail à l'atelier, le travail à l'usine, le travail dans l'entreprise, le travail au ministère, le travail à la plantation, le travail en mer" a encore dit Ali Bongo, souhaitant visiblement (re)mettre les Gabonais au travail. |
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