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Yahya Jammeh en campagne le 22 novembre 2011
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Le président gambien, Yahya Jammeh, a déclaré jeudi à Banjul, qu'il pensait déjà à se représenter à l'élection présidentielle de 2016. S'exprimant après avoir effectué son vote pour l'élection présidentielle qui a débuté ce jeudi, il a affirmé qu'il avait un programme à mettre en œuvre pour son pays en 2020.
Parlant de la présidentielle en cours, le président Jammeh a affirmé qu'il allait sortir victorieux du scrutin, soulignant toutefois qu'il quitterait le pouvoir en cas de défaite.
«Je n'ai pas d'opposition dans ce pays et je ne vais pas travailler avec elle. Ils (les opposants) ont fait le tour du monde pour ternir l'image de ce pays, mais dans ce pays nous ne crains que Dieu», a déclaré le président Jammeh. «En 17 ans, j'ai fait plus que ce que les Britanniques ont pu faire en plus de 400 ans de mauvaise gouvernance dans ce pays et personne ne peut m’apprendre la démocratie», a-t-il ajouté.
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«Ils (les opposants) parlent de la liberté de presse, pas de liberté d'expression. Les journalistes représentent moins d'un pour cent de la population et si quelqu'un attend de moi que je permette à un pour cent de la population de détruire les autres 99 pour cent, il se trompe de personne», a poursuivi le président gambien.
Quelque 796. 929 Gambiens se sont rendus aux urnes ce jeudi pour élire un président entre trois candidats, à savoir le président sortant, Yahya Jammeh, Ousainou Darboe du Parti démocratique uni (UDP) et Hamat Bah, candidat indépendant soutenu par quatre partis de l'opposition regroupés au sein d'un «Front uni».
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