Gary Coleman, acteur de la série télévisée américaine Arnold et Willie, et Shannon Price ont convolé en justes noces il y a tout juste huit mois, et déjà ils lavent leur linge sale en public, dans une émission de télé-réalité, « Divorce Court ». Ainsi, les 1er et 2 mai 2008, le juge Lynn Toler va essayer de voir clair dans les affaires du couple Gary Coleman-Shannon Price, mariés en secret en août 2007, et de leur administrer quelques bons conseils. L'acteur, âgé de 40 ans, exposera ses problèmes de comportement – il s'emporte facilement, selon sa compagne – et d'intimité. Sa jeune épousée, de 18 ans sa cadette, a fait part de leurs disputes récurrentes au juge, insistant sur le fait qu'elles peuvent dégénérer sérieusement.
"S'il n'obtient pas ce qu'il veut, il pique des colères comme un enfant de cinq ans", déclare Shannon Price, selon une copie du script de l'émission fournie à l'Associated Press (AP). « Il tape du pied et se met à hurler, et jette à travers la pièce tout ce qui lui tombe sous la main. Il se tape la tête contre les murs, aussi », ajoute-t-elle.
Gary Coleman, qui a rencontré sa femme en 2006 au cours du tournage de Church Ball, réplique qu'il ne peut jamais avoir le dernier mot parce que « c'est toujours la faute de l'homme ». « Quand j'essaie de m'expliquer, de lui faire comprendre mon point de vue, c'est comme si ça n'avait aucune importance », poursuit-il.
Shannon Price se plaint également des disparitions suspectes de son époux au milieu de la nuit, bien que celui-ci n'ait pas d'amis auxquels il serait susceptible de rendre visite. Questionné par le juge Toler à ce sujet, il admet que c'est la vérité et expose sa philosophie : « Je n'ai pas d'amis et je n'ai aucune intention de m'en faire. Les gens vous poignardent dans le dos, vous maltraitent, parlent de vous derrière votre dos, vous volent. Ce ne sont pas de vrais amis. Ils font seulement semblant parce que vous êtes célèbre ou parce qu'ils veulent obtenir quelque chose de vous ».
Plus tard, l'acteur qualifie sa relation avec Shannon Price de « médiocre ». « Ce n'est pas sa faute », précise-t-il. « Tous les jours, quand je me réveille, c'est comme si je portais tous les malheurs du monde sur mes épaules... Certains jours, je ne veux même pas me lever ». |