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Le génocide rwandais a été perpétré par le pouvoir hutu contre les Tutsis d’avril à juillet 1994
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Augustin Nkundabazungu, "se trouve actuellement entre les mains de la justice rwandaise" selon la Radio d’Etat rwandaise. Recherché pour sa participation supposée génocide perpétré par le pouvoir hutu contre les Tutsis d’avril à juillet 1994, il travaillait comme caissier principal de la commune de Murambi à l'est du Rwanda.
Après avoir été appréhendé avec l'aide d'Interpol, la semaine dernière à Mbarara, dans l'ouest de l'Ouganda, le fugitif a été livré aux autorités rwandaises qui le soupçonnent d’avoir joué un rôle principal dans la tuerie de la commune de Murambi, une bourgade située sur un plateau dans la préfecture de Gikongoro, 150 km au Sud-Ouest de Kigali, vers la frontière de la République démocratique du Congo (RDC).
Augustin Nkundabazungu aurait également collaboré avec les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basés à l'est de la République Démocratique du Congo. Bien que ce dernier ne soit pas poursuivi par Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR, basé à Arusha en Tanzanie), diverses sources révèlent que le fuyard avait déjà été condamné par contumace à la prison à vie par un tribunal populaire (gatchatcha).
Ce n’est pas la première fois qu’une collaboration entre Interpol et la police ougandaise aboutit à l’arrestation de suspects du génocide rwandais. Le 30 juin dernier le pasteur rwandais, Jean-Bosco Uwinkindi, présenté comme une cheville ouvrière du génocide de 1994, a été arrêté en Ouganda à l’issue d’une longue traque menée conjointement par Interpol, la police ougandaise, le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) et des services de sécurité ougandais.
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