|
 |
  |

Depuis le samedi 10 janvier 2009, le Burkina Faso fait partie des huit (8) pays africains à avoir signé avec la France l’accord sur la gestion concertée des flux migratoires et le développement solidaire. Celui-ci porte la griffe du ministre français à l’Immigration, Brice Hortefeux, et celle de notre ministre déléguée chargée de la Coopération, Minata Samaté.
Notre pays compte quelque 3 500 ressortissants dans l’Hexagone. Une petite communauté en comparaison avec le Mali voisin qui en compte autour de 130 000. Qu’à cela ne tienne, le Burkina Faso vient de signer avec l’ancienne métropole un accord de gestion concertée des flux migratoires et le développement solidaire.
Comme son nom l’indique, "cet accord a pour objectif de coordonner les mouvements de population entre les deux pays dans un esprit de dialogue et de concertation permanente". Il comporte sept (7) chapitres qui abordent les questions suivantes : la circulation des personnes, le développement solidaire, la coopération policière, la réadmission des personnes en situation irrégulière, l’observatoire des flux migratoires dans la sous-région, le Comité de suivi de l’accord et les dispositions finales quant à sa mise en œuvre. |
|

On y dénombre quelques avantages particuliers en mesure d’améliorer un tant soit peu les conditions d’entrée et de séjour des ressortissants burkinabè sur le territoire français, ainsi que leur capacité à contribuer, de manière significative, au développement socio-économique et culturel du Burkina Faso. En effet, la signature de l’accord permettra désormais aux étudiants burkinabè en France ou même ceux issus d’écoles établies au Burkina Faso ou ailleurs qui ont une convention de délivrance de diplôme avec les écoles françaises, de savoir, à la fin de leurs études, tenter une première expérience professionnelle en France pendant une période d’un an et même d’y séjourner si au-delà de cette première expérience professionnelle, ils justifient d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche.
L’accord ouvrira une opportunité pour l’exemption de visa d’entrée pour les ressortissants burkinabè titulaires d’un passeport diplomatique ou de service. Ce volet est en cours de formation. Les Burkinabè en situation irrégulière en France mais titulaire d’un contrat de travail en bonne et due forme feront l’objet de régularisation. L’accord s’accompagne d’un plan de développement solidaire par lequel les deux parties s’engagent à mettre en œuvre des projets qui couvrent des domaines comme la santé, la formation technique, les microcrédits, les jeunes, les femmes... avec une enveloppe globale de 4,5 milliards de nos francs pour une période de trois (3) ans. |

Le ministre français de l’Immigration, Brice Hortefeux, a révélé qu’il n’y a pas un pays dans le monde qui se soucie autant que la France à la fuite des cerveaux. Tout en évoquant les avantages de cet accord, il a souhaité que notre Assemblée nationale ratifie l’accord dans un bref délai pour permettre son entrée en vigueur. La ministre burkinabè chargée de la Coopération régionale, Minata Samaté, a salué l’atmosphère qui a régné pendant les négociations et promis que tout sera mis en œuvre pour la ratification de l’accord.
Abdou Karim Sawadogo
L’Observateur Paalga
www.lefaso.net |

|

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 4 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|