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Le vice-président ghanéen John Mahama, au centre, vient d'être investi président après le décès du président John Atta Mills. La prestation de serment qui a eu lieu quelques heures après le décès de John Atta Mills solidifie la position du Ghana comme l'une des démocraties les plus matures d'Afrique
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Suite au décès du président ghanéen John Atta Mills survenu le mardi 24 juillet, le vice-président John Dramani Mahama,53 ans, est devenu président du pays. Il a été investi quelques heures après l'annonce du décès de son prédécesseur. La transition qui s'est faite en douceur a été saluée par l'opposition qui a déclaré que le Ghana était une démocratie mature.
De fait, il y a peu d'exemples de pays africains où le décès d'un chef d'Etat en exercice puisse donner lieu à une transition d'une telle nature. Entre l'annonce du décès du président survenu à 14h15 et l'investiture de son prédécesseur, il s'est écoulé environ 6 heures. John Mahama servira de président jusqu'aux prochaines élections, prévues pour décembre prochain. Cependant, rien n'indique pour l'instant s'il sera ou non le candidat du NDC (National Democratic Congress), au pouvoir.
"Nous allons maintenir la paix, l'unité et la stabilité pour lesquelles le Ghana est reconnu" a déclaré le nouveau président. Le candidat de l'opposition aux prochaines élections, Nana Akufo-Addo a suspendu sa campagne par respect pour la mémoire du défunt président Mills. Jake Obetsebi-Lamptey, président du NPP (New Patriotic Party) a déclaré que le Ghana s'était très bien comporté dans la gestion de sa transition : "La transition que nous avons vue au parlement a été très bien gérée, (...)Nous avons fait preuve d'une maturité qui doit encourager tous les Ghanéens..." |