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Gilberto Gil et le président Lula, lors d'un concert en 2001
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Reuters |
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De renommée internationale, le chanteur Gilberto Gil retourne vers la musique qu’il avait délaissée depuis 2003, pour un poste de ministre de la culture.
Il semblerait que le chanteur avait cette ambition dès la fin du premier mandat du président brésilen Luiz Inacio Lula Da Silva. Mais ce n’est que mercredi, lors d’une réunion avec ce dernier, qu’il a officialisé cette décision. Ce choix semble être plus personnel qu’autre chose. Il a d’ailleurs déclaré qu’il "sentait que le cycle était accompli" et qu’il "souhaitait s’éloigner."
Il a aussi avoué avoir ressenti "une énorme pression" après avoir délaissé ses activités artistiques. C’est le secrétaire exécutif du ministère, Juca Ferreira, qui assumera sa succession. Le président Lula a même affirmé que l’artiste vivait mal le fait de se passer de sa passion première, la musique. "Gil est revenu à ses premiers amours, il est retourné vers sa priorité, vers ce qu’il y a de plus important pour lui" a-t-il déclaré.
Même s’il s’est plu au gouvernement, il a regretté ne pas avoir réussi à obtenir un budget plus important pour la culture. Gilberto Gil avait notamment été critiqué par le comité d’éthique du gouvernement, qui lui reprochait de continuer à chanter, alors qu'il était ministre. Fort d’au moins 40 albums, tous aussi populaires les uns que les autres, on se souviendra de Gilberto Gil, qui a l'angoisse artistique, comme de celui qui était le deuxième ministre noir brésilien.
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