
La confusion sur le sort du sélectionneur de l'équipe nationale de football du Nigeria, Berti Vogts, s'est intensifiée, après que la firme de télécommunications qui garantit son salaire de 50 000 dollars US mensuel a réfuté les allégations selon lesquelles, la compagnie menait des actions pour retarder son limogeage.
"Ils (responsables de fédération) n'ont pas besoin de notre permission pour le faire. Nous n'avons pas embauché M. Vogts", se serait défendue, mercredi, la compagnie nigériane de télécommunications, Globacom, citée par le quotidien local Vanguard. "Notre objectif est d'aider le football nigérian et une des nombreuses manières de le faire est de payer le salaire du sélectionneur étranger", a tenu à préciser une source de la compagnie.
Depuis la contre-performance de l'équipe du Nigeria à la Coupe d'Afrique des nations de football 2008 qui vient de s'achever au Ghana, les appels en faveur du renvoi du technicien allemand âgé de 61 ans se multiplient. Mais la Fédération nigériane de football (NFA) tergiverse, en disant qu'elle attend le feu vert de Globacom avant de prononcer le limogeage de Vogts. Une décision initiale de la fédération signifiait pourtant le limogeage du coach allemand.
La compagnie de télécommunication a toutefois confirmé les informations selon lesquelles, Berti Vogts a reçu le préavis de licenciement obligatoire de 30 jours. "Ils nous ont notifié la décision de limoger Vogts mais leur lettre ne comporte aucune requête. C'était une simple notification et nous avons également fait parvenir cette notification à M. Vogts. Mais ils n'ont certainement pas besoin de nous pour mettre un terme au contrat de quiconque", insiste la compagnie.
Le Nigeria a perdu en quart de finale de la CAN face au pays organisateur, le Ghana, faisant de cette campagne la pire menée par les Super Eagles depuis 20 ans dans le cadre de cette compétition continentale. |