
Deux villes sont concernées par ce rapport : la capitale Accra et la ville de Korforidua. L'organisme environnemental, Greenpeace, dénonce le fait que les déchets soient brûlés à même le sol, sans aucune précaution.
Des analyses effectuées sur les lieux ont révélé une forte présence de substances toxiques comme les phtalates ou des dioxynes de chlore. Ces substances sont connues pour être concérigènes.
Greenpeace avait déjà dénoncé des faits similaires dans des décharges à ciel ouvert, notamment en Chine et en Inde.
Dans ce rapport, Greenpeace explique que de nombreux « produits chimiques sont hautement toxiques, certains pourraient affecter les enfants et leurs organes génitaux, d'autres attaquent le développement du cerveau et le système nerveux »
Au Ghana, la majorité des travailleurs sur les décharges concernées, sont des enfants. Brûler ces déchets augmente la création de substances toxiques. En brûlant de l'aluminium ou du cuivre, cela permet notamment de revendre ces métaux à environ deux dollars les cinq kilogrammes.
Mais ces déchets, qui sont la cause de la pollution et de maladies au Ghana, viennent de firmes internationales, telles que Philips, Microsolft ou Sony... donc d'Allemagne, de Corée, de Suisse ou des Pays-Bas.
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