|
 |
  |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
La grève générale déclenchée depuis le 20 janvier paralyse la Guadeloupe
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Le Collectif contre l'exploitation outrancière ("Lyannaj kont pwofitasyon", LKP) qui a réussi à fédérer une cinquantaine de syndicats, associations et partis politiques a initié depuis le 20 janvier (jour où le monde avait les yeux tournés vers les Etats-Unis pour cause d’investiture de Barack Obama) une grève générale qui paralyse la Guadeloupe. La totalité des 115 stations services de l’île sont fermées, tous les services publics sont gelés, des délestages d’électricité touchent une partie de la population de l’île et la distribution d’eau potable est gravement perturbée.
Les routes avaient été bloquées mercredi tandis que l’aéroport de Pointe à Pitre avait été envahi par les manifestants. Les ramassages d'ordure n'ont plus cours et les détritus jonchent les rues. Le Collectif contre l'exploitation outrancière a établi un programme de revendications en 120 points. Parmi ses revendications, le relèvement "immédiat" des bas salaires d’au moins 200 euros, l’adaptation des rémunérations et des taxes au coût de la vie en Guadeloupe, la baisse des prix de tous les produits de première nécessité, des impôts et taxes, du prix du carburant de 50 centimes. |
|

En matière d’emploi, le collectif réclame la priorité à l’embauche des guadeloupéens et le respect des lois protégeant les salariés. En matière d’éducation, l’accès des locaux aux postes décisionnels, aux recrutements et à la titularisation est réclamé. Le respect des libertés syndicales et l’amélioration des services publics figurent aussi dans les revendications.
Samedi 24 janvier, une manifestation regroupant entre 8000 et 10 000 personnes a eu lieu dans les rues de Pointe à Pitre. Les manifestants ont défilé aux cris de "La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo: yo péké fè sa yo vlé an péyi an-nou" ("La Guadeloupe nous appartient, elle ne leur appartient pas: ils ne feront pas ce qu'ils veulent dans notre pays").
Une rencontre (la 1ère depuis le début des grèves) était prévue entre le Collectif contre l'exploitation outrancière et le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges. Devaient également être présents les présidents des Conseils régional et général (Victorin Lurel et Jacques Gillot), les parlementaires et le patronat local. |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 12 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|