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Le chef de l’Etat de la Guinée, Alpha Condé, a affirmé vendredi que son pays avance, que le changement est en marche et que les nombreux obstacles seront franchis un à un. En ouvrant les travaux de deux jours d’un Forum économique, organisé par le gouvernement, le président Condé a assuré que la Guinée dispose d’importantes ressources minières et occupe le cinquième rang mondial et le deuxième en Afrique avec un potentiel estimé à 222 milliards de dollars américains.
«Nous voulons mettre en place avec les partenaires du secteur minier une collaboration franche, transparente devant conduire à la concurrence sur le marché international et permettre au peuple de tirer meilleur profit de nos ressources minières», a-t-il dit.
Abordant le volet agricole, il a indiqué que la Guinée pourrait se positionner comme le grenier de l’Afrique de l’Ouest, reconnaissant que même si des mesures sont prises pour atteindre cet objectif, beaucoup reste à faire. Le président Condé a annoncé l’organisation rapide des élections législatives, sans en préciser la date.
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Il a déclaré que cette échéance, qui mettra fin au processus de la transition, devrait permettre le renforcement des institutions en vue de rassurer les partenaires. Réunissant plusieurs experts de diverses institutions financières et de coopération, le forum et placé sous le thème : «Diversification de l’économie et bonne gouvernance pour une Guinée émergente».
L'ibjectif est d’échanger sur les expériences et les bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves à travers le monde. Les organisateurs estiment qu'il devrait aussi permettre de réfléchir entre guinéens sur les voies et moyens d’adapter les bonnes pratiques au contexte de la Guinée afin de permettre au pays de tirer le meilleur profit de ses potentialités naturelles.
Pour sa part, la représentante du Fonds monétaire international (FMI), Mme Antoinette Sayed, a dit que la Guinée est «un pays de paradoxe», possédant d’énormes ressources naturelles, mais reste encore un des pays les plus pauvres du monde.
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Selon elle, le régime de transition (2009-2010) a laissé derrière lui de grands déséquilibres macro économiques, un énorme déficit budgétaire, une monnaie qui s’est dépréciée rapidement et une inflation annuelle qui s’élevait à plus de 20 pour cent vers la fin de 2010, tandis que les réserves de la Banque centrale étaient épuisées et la Guinée a accumulé des arriérées envers ses créanciers extérieurs.
Mme Sayed a assuré que depuis la fin de la transition «beaucoup de progrès ont été accomplis» pour lutter contre le déséquilibre et améliorer les perspectives de croissance et du contrôle fiscal.
Elle a annoncé qu’au début de cette semaine, les services du FMI et de la Banque mondiale ont transmis à leurs conseils d’administration les rapports permettant d’appuyer la demande de la Guinée en vue de bénéficier dans les prochaines semaines de l’initiative des Pays très pauvres endettés (PPTE).
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