|
|
 |
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Le président guinéen Lansana Conté avec Jacques Chirac en juillet 99
©
reuters |
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
|
|
Chose promise chose faite. Les militaires ayant orchestré le coup d’état dès l’annonce du décès du président guinéen s’étaient engagés à organiser des "funérailles grandioses" à Lansana Conté. Le défunt chef d’Etat a donc eu droit à Côté des hommages populaires, à des adieux militaires de bonne facture. Le cortège funèbre, escorté par la garde présidentielle a également fait le tour des rues de Conakry, aminé par une fanfare, tandis que la foule applaudissait au passage de la dépouille en guise d’adieu. Les trois épouses de Lansana Conté accompagnaient également sa dépouille avec à leurs, son fils, et plusieurs ministres guinéens.
Arrivé cette mi-journée à bord d'un camion, le cercueil a fait le tour du stade national, précédé d’un convoi de plusieurs dizaines de véhicules 4x4 partis de la caserne de la garde présidentielle, siège des forces loyales ayant contribué au maintien au pouvoir de Lansana à Conté jusqu'à sa mort. La dépouille de Lansana Conté décédé à 74 ans devait être conduite après cette étape du stade à la Grande mosquée, avant d’être enterrée dans son village, à une centaine de kilomètres de Conakry.
Dans son oraison funèbre, Facinet Touré, un des compagnons de Lansana Conté, qui se trouvait près de lui au moment de sa prise de pouvoir de force en 1984 a exhorté les guinéens au pardon pour "tout ce qu'il a fait qui n'était pas bien", devant une foule incontrôlable massée devant le parlement à Conakry et de chefs d’Etat africains, précisément de Sierra Leone, du Liberia et de Guinée-Bissau, ainsi que de Jean Ping, le président de la Commission de l'Union africaine.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Le capitaine Moussa Dadis Camara, désigné chef d'Etat par la junte qui a pris le pouvoir en Guinée.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le président guinéen décédé depuis lundi aurait dû être inhumé mardi dernier d’après la culture musulmane à laquelle il appartenait. Mais le putsch a compromis le déroulement des obsèques selon cette coutume. Le capitaine putschiste Moussa Camara qui a déclaré que le corps du président Conté était resté "en l’état", a estimé qu’il n’était pas possible de "laisser le corps d'un président comme ça, sans en prendre soin", et en a conclut : "Cela vous laisse à penser qu'il n'y a pas une seule pièce réfrigérée dans toute la Guinée".
Les militaires dirigés par le capitaine Moussa Camara ont porté un coup de force aux institutions guinéenne en délaissant les dispositions de à la constituions à la suite de l’annonce de la mort du chef d’Etat guinéen. Lansana Conté lui-même avait accéder au pouvoir par les armes en 1984, une semaine après la mort du premier président de la Guinée indépendante, Ahmed Sékou Touré. Il avait fait de l’armée son meilleur atout pour se maintenir au pouvoir jusqu’à son décès.
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
| |
 Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
 Version
imprimable de l'article
 Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
 Facebook
 Google
 Yahoo
 Digg
 Delicious
|
| |
| |
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
| |
|
| |
|
| |
| |
| |
| |
Top |
| |
| |
|
| |
| |
|
|
|
|
|