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Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo lors du second tour des dernières présidentielles guinéennes
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Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, recevra mardi, au palais Sékhoutouréya, les leaders de l'opposition, Cellou Dalein Diallo de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Sidya Touré de l’Union des forces républicaines (UFR), et Moussa Solano du Parti de l’unité et du progrès (PUP), a rapporté lundi dans la soirée la Radio télévision guinéenne (RTG).
La rencontre qui est élargie à sept autres partis de l’opposition et de la mouvance présidentielle, selon la même source, a pour but de relancer le dialogue entre les acteurs politiques à l’approche des élections législatives, prévues en décembre prochain.
Le président guinéen, qui est rentré lundi soir d’une visite d’amitié et de travail de cinq jours à Abu Dhabi, a précisé à la presse qu’il a invité ses "frères des forces vives" en vue de discuter de tous les problèmes pour le bien de la Guinée, soulignant ne pas faire de la politique politicienne. Le Pr Alpha Condé, qui a assuré que son souci majeur est de lever les malentendus, a assuré privilégier le dialogue devant consolider la démocratie, un combat qu’il dit avoir mené au sein des forces vives avec "ses frères de l’opposition actuellement".
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"Je pense que j’ai le même souci que tous les leaders, celui du développement de la Guinée, devenue la plaque tournante des investisseurs potentiels à travers le monde, tous déterminés à investir dans tous les secteurs de développement", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il y va de l’intérêt des Guinéens de se donner la main pour bâtir une nouvelle société démocratique en vue de mettre en place un véritable état de droit. L’ancien Premier ministre, Sidya Touré, a indiqué à la RTG que la rencontre pourrait permettre de "faire sauter les verrous qui bloquent le processus électoral", notamment la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), un des points d’achoppement entre le pouvoir et l’opposition.
Selon le leader de l’UFR, la décision du chef de l’Etat de convier l’opposition à la rencontre est salutaire parce que "elle contribue à dissiper les malentendus" dans la perspective de l’organisation de bonnes élections législatives. On rappelle que l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, émissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a séjourné récemment à la tête d’une forte délégation à Conakry où il a eu des entretiens avec le chef de l’Etat et les leaders politiques, en vue de les amener à un consensus sur le processus électoral.
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