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Moussa Dadis Camara
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afp/getty |
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Les syndicats guinéens veulent être édifiés sur l'état de santé réel du chef de la junte, Moussa Dadis Camara, en traitement au Maroc depuis le 4 décembre, après avoir été blessé à la tête par balles.
Huit centrales syndicales ont adressé dans ce sens une lettre ouverte au général Sékouba Konaté, qui assure l'intérim du pouvoir, pour exiger "des informations fiables" sur l'état de santé du président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD).
Les auteurs de la correspondance estiment que le silence qui entoure la santé du chef de la junte est "un manque de respect manifeste à l'endroit du peuple" et (..) "crée un malaise alimenté par des déclarations sans fondement médical".
Les syndicats demandent par ailleurs "la redynamisation de l'administration et l'accélération du processus de la transition".
Ils dénoncent également l'érection de multiples barrages sur les routes nationales et de manière générale, la dégradation de la sécurité dans le pays.
Les syndicats menacent de déclencher des manifestations de protestation pacifique à compter du 5 janvier, si rien n'est fait pour résoudre de manière effective les préoccupations des Guinéens.
On rappelle que le chef de la junte guinéenne est hospitalisé à l'hôpital militaire Mohamed V de Rabat où il a subi une intervention chirurgicale, consécutive à la tentative d'assassinat, perpétrée le 3 décembre dernier par son aide de camp, le lieutenant Aboubacar Diakité, dans l'enceinte du Bataillon autonome de la sécurité présidentielle. |