Consternation dans le milieu médical et de l’opposition politique, en fin d’après-midi du mardi 3 août 2010, à Port-au-Prince : le Dr. Ronald Joseph, médecin orthopédiste, secrétaire général adjoint du parti Konvansyon inite demokratik (Kid) et ancien directeur (2004-2006) de l’office national d’assurance-veillesse (Ona), une institution de sécurité sociale, a succombé de ses blessures par balle, reçues au coeur de la capitale.
Plusieurs collègues, proches de la famille du Dr. Joseph, ont vite accouru au chevet du blessé pour lui porter secours et assistance à l’hôpital, où il a été conduit d’urgence. Malheureusement, ils se rendront à l’évidence : l’orthopédiste attaqué n’a pas survécu à ses blessures, il est décédé.
Au-delà des circonstances non encore déterminées de la mort du Dr. Ronald Joseph, des interrogations fusent sur la brutale disparition d’un dirigeant politique, membre d’un parti d’opposition au régime du président René Garcia Préval et du premier ministre Joseph Jean Max Bellerive et refusant de participer aux joutes électorales de novembre 2010 avec la structure actuelle du Conseil électoral provisoire (Cep).
Evans Paul, principal dirigeant de Kid et ancien maire de Port-au-Prince, annonce des actions de mobilisation pour avoir des explications claires sur les circonstances de l’assassinat et aussi retrouver les auteurs du forfait.
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