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Manifestation contre la présence des Casques bleus le 18 novembre 2010 à Port-au-Prince
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APF |
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La fièvre monte en Haïti et plus seulement à cause du cholera. Cette fois, ce sont des centaines de personnes qui ont affronté à la pierre, des soldats de la mission onusienne à Port-au-Prince, la capitale haïtienne.
Coupable désigné par la population, la force internationale est accusée, d’avoir introduit le choléra sur l'île. La pandémie a fait à ce jour, plus de 1.100 victimes.
Une patrouille de soldats de la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (Minustah), a essuyé des jets de cailloux, la forçant à se replier et amenant les forces de police local, à faire usage de grenades lacrymogènes pour disperser les emeutiers.
La population réclame le départ pur et simple de la force onusienne, mais aussi, des compensations pour les victimes et leurs familles. Le mouvement lui, aurait déjà gagné d’autres villes que la capitale port-au prince, et des incidents similaires observés, cette semaine. A Cap-Haïtien, deuxième ville du pays, forte de 250.000 habitants, on fait état de deux morts et de dizaines de blessées, après des affrontements entre les casques bleus et les manifestants.
Ce sont des rumeurs, prétendant que le choléra se serait propagé à partir des latrines d'un cantonnement de soldats népalais de la Minustah, situé en bordure du fleuve Artibonite, principal foyer de l'épidémie dans le centre de l'île, qui ont mis le feu aux poutres. Elles auraient été colportées par l’ambassadeur de Suède à Port-au-Prince et très rapidement niées par l’ONU.
Un démentie, qui n’a rien changé à la hantise anti- Onu, qui s’est emparé des haïtiens. Une psychose quasi générale qui, si elle persiste, pourrais perturber les prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle et les législatives, prévues le 28 novembre 2010.
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