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La capitale haïtienne était en ébullition ce weekend
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Reuters |
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Quelques 1.500 qui réclamaient l'invalidation du scrutin du 28 novembre dernier en Haïti, ont affronté des forces de l’ordre hier dans la capitale haïtienne Port-au-Prince.
Des manifestants ont jeté des pierres sur des véhicules des casques bleus de la Mission onusienne locale, la minustah, conduisant la police à user de grenades lacrymogènes pour éparpiller les foules, qui essayaient traverser une barrière de sécurité. Une élection résidentielle haïtienne, précautionnement admise par l’ONU et les observateurs internationaux, malgré quelques "irrégularités".Des contestations qui interviennent alors que l'île attend la publication des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, annoncée pour le mardi 7 décembre.
Les premiers résultats devront départager les dix-huit candidats en lice pour le fauteuil présidentiel. Mais les manifestants accusent ouvertement, le président sortant René Préval de fraudes électorales. Jean-Henry Céant, l'un des candidats de l’opposition a prévenu que, le soulèvement populaire va se poursuivre : "aussi longtemps que nécessaire" précisant devant les journalistes qu’ : "Il n'y pas eu d'élections. S'il n'y pas eu de premier tour, il ne peut y en avoir un second. Nous maintenons la même logique: annulation de la mascarade électorale!".
Une manifestation pacifique avait déjà été organisée à Port-au-Prince, en milieu de semaine dernière, pour demander l'infirmation du scrutin, contesté par une douzaine de candidats pour des mêmes raisons des fraudes. Une initiative qui déplait manifestement à L'ONU qui a menacé de menacer de quitter Haïti, "Si la volonté populaire n'est pas respectée". Le chef de la mission onusienne sur place a averti que si tel était le cas : " la communauté internationale se retirera (...) et le pays ne bénéficiera pas de l'appui et de ressources internationales" mais que "Si la volonté du peuple est respectée et reconnue par le Conseil électoral haïtien, il n'y aura aucun problème".
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