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Jean-Bertrand Aristide lors de son retour au pays le 18 mars 2011
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L’État haïtien a décidé de poursuivre l’ex-président Jean Bertrand Aristide et plusieurs de ses collaborateurs pour détournement de fonds publics, trafic de drogue et association de malfaiteurs, informent des sources judiciaires.
Le parquet de Port-au-Prince a transmis un dossier, en ce sens, à la doyenne du tribunal civil, la juge Jocelyne Casimir, qui, elle, l’a transféré à la juge d’instruction Mimose Janvier, selon ce qu’a appris AlterPresse. "C’est sérieux", a commenté une source bien informée. Elle a indiqué que la décision d’enquêter sur le cas a été adoptée la semaine dernière.
L’affaire serait partiellement basée sur un document préparé après la chute d’Aristide en 2004 par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC). |
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Michel Martelly et Jean-Bertrand Aristide le 12 octobre 2011 à Port-au-Prince après une réunion
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ap |
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"Une instruction sera formellement ouverte, même si Aristide pourrait ne pas être immédiatement convoqué", a-t-elle estimé. Des sources judiciaires ont fait savoir que la juge Mimose Janvier serait pour le moment indisponible pour cause de maladie.
Dans un communiqué émis ce 27 février, le ministère de la justice a démenti des rumeurs selon lesquelles des mandats auraient été décernés contre l’ancien président. Le ministère a aussi évoqué les principes d’ "indépendance » du pouvoir judiciaire et d’« égalité de tous devant la loi".
Aristide a dirigé le pays de 1991 à 1996 (avec une parenthèse de coup d’État militaire entre 1991 et 1994) et de 2001 et 2004. Après sa chute, il a vécu en exil jusqu’à son retour le 18 mars 2011, à la veille des élections qui ont porté Michel Martelly au pouvoir. |
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Jean-Bertrand Aristide lors d'un voyage à Cuba le 17 juillet 2001
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Un cadre d’un organisme de droits humains qui a souhaité garder l’anonymat a jugé que la justice haïtienne « ne jouit pas de l’indépendance nécessaire » pour mener à bien cette affaire.
Selon lui, la justice s’est pratiquement embourbée sur le cas de l’ex dictateur Jean-Claude Duvalier, revenu au pays en janvier 2011 et contre qui des plaintes ont été déposées pour crimes contre l’humanité et détournement de fonds publics.
www.alterpresse.org |
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