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Michel Martelly et Bernard Gousse le samedi 9 juillet 2011 à l'aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince
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Le groupe des 16 sénateurs (sur 30, le total au grand corps en Haïti), qui avaient annoncé leur décision “politique” de rejeter le deuxième choix du président Michel Joseph Martelly, a voté contre la désignation de Bernard Honorat Gousse comme futur premier ministre d’Haïti, tard dans la soirée du mardi 02 août 2011.
Le vote a eu lieu au terme de plus de 7 heures de débats, parfois houleux, entre sénateurs qui voulaient juger de la recevabilité ou non du rapport de la commission spéciale, ayant étudié les pièces soumises par le deuxième candidat de Martelly (après Daniel Gérard Rouzier) pour devenir chef de gouvernement du nouveau président, et collègues sénateurs qui s’étaient déjà positionnés contre Gousse.
C’est presque dans une atmosphère de cafouillage que la séance du vote a été rapidement levée (vers 22h locales, c’est-à-dire 3:00 gmt le mercredi 3 août 2011) par le président du grand corps, le sénateur Jean Rodolph Joazil (Nord-Est), sans aucun mot sur la suite qui allait être donnée à la décision du 2 août 2011 au sénat de la république. |
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Bernard Gousse ne sera pas premier ministre d'Haïti
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Des sénateurs du groupe des 16, comme le chef de file Joseph Lambert (Sud-Est) et Moïse Jean-Charles (Nord), ont fait peu de cas des différentes mises en garde de leurs collègues (minoritaires à l’assemblée) quant aux conséquences de ce deuxième rejet (du choix de Martelly) sur leur éventuelle réélection auprès de leurs mandants, les nombreux défis (sécurité publique, épidémie de choléra, questions environnementales, etc.) qui attendent la prochaine équipe gouvernementale, l’imminence du passage du cyclone “Emily” (prévu pour le mercredi 3 août 2011 sur Haïti).
Le groupe des 16 a donc demandé au président Martelly de désigner une autre personnalité à la place de Bernard Honorat Gousse, dans le but de faire gagner du temps au pays dans la nomination du prochain gouvernement.
Martelly et Gousse savaient pertinemment que l’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique ne pouvait point obtenir les faveurs des 16 sénateurs, a révélé le sénateur Jean-Charles évoquant une réunion secrète entre les différents protagonistes et mentionnant une volonté de désistement de Gousse à briguer le poste de chef de gouvernement. |

Sans surprise, Martelly, qui avait indiqué disposer des faveurs de 18 sénateurs, devra désigner une troisième personnalité comme candidate au poste de chef / cheffe de gouvernement.
Après avoir prêté serment, le samedi 14 mai 2011, comme nouveau chef d’État d’Haïti, Michel Joseph Martelly atteindra-t-il les 90 ou 100 premiers jours (14 ou 24 août 2011) sans avoir pu négocier véritablement avec les forces politiques au parlement afin de former un nouveau gouvernement avant la fin de l’exercice fiscal 2010-2011 et la rentrée des classes de septembre 2011 ?
Avec Alterpresse.org |
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