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Le président zimbabwéen Robert Mugabe et le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai à Harare lundi 15 septembre
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daylife.com |
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La répartition des postes ministériels ce mardi entre l’opposition et le pouvoir au Zimbawé, révèlera aussi la répartition des pouvoirs. L’impatience est grande d'autant que les discussions sur les termes d’un accord entre le Président Robert Mugabe et son rival Morgan Tvsangirai, ont longtemps achoppé sur le partage du pouvoir exécutif. Pourtant le pays croule sous le poids de la faim et majorité des habitants peine à survivre.
Lors de la signature de ce qui est considéré comme un accord historique entre le deux parties, le médiateur de cette crise, le sud-africain Thabo Mbeki a pressé les parties de conclure "le plus rapidement possible", sans doute afin que le nouveau gouvernement se mette à l’œuvre.
Lundi soir Patrick Chinamasa, porte parole du Zanu-PF (parti au pouvoir), a indiqué que : "Les parties vont se rencontrer au plus haut niveau pour décider quels ministères reviendront à l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, et lesquels iront au Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai et lesquels iront (à la faction dissidente du MDC) d'Arthur Mutambara".
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Partage équitable? |

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Sur le principe, l'accord prévoit un système complexe de répartition des pouvoirs au sein de l'exécutif et fixe un nombre de portefeuilles pour chaque parti (15 pour la Zanu-PF, 13 pour le MDC-Tsvangirai et 3 pour le MDC-Mutambara).
Robert Mugabe conserve le fauteuil présidentiel, tandis que, fort de sa majorité à la Chambre des députés, son adversaire Tvsangirai devient Premier ministre, un poste qui pour l’heure, n'existe pas dans la Constitution. Les deux hommes se partagent enfin la définition et la mise en oeuvre des politiques. En outre, le président conserve la direction du Conseil national de sécurité, qui regroupe les chefs d'état-major de la police, de l'armée et des services secrets. Avec cette particularité que le Premier ministre fait désormais partie de ce cercle très fermé.
Des sources révèlent que la Zanu-PF entend conserver le ministère de la Défense, que le MDC pourrait lui concéder celui de l'Intérieur, qui contrôle la police. Le parti issu de la lutte pour l'indépendance veut également la maîtrise de la Réforme agraire, clé sociale de la stabilisation du pays. En échange, il est prêt à laisser au MDC les Finances - dont dépend l'Economie - et les Affaires Étrangères.
La presse Zimbabwéenne qui dans plusieurs pages de Unes faisait l’éloge de cette nouvelle ère qui semble s’ouvrir dans le pays a tout de même encouragé à l'action. Le quotidien d'Etat The Herald a déclaré : "Nous saluons les trois protagonistes, le président (Robert) Mugabe, le Premier ministre désigné Morgan Tsvangirai et son vice-Premier ministre désigné Arthur Mutambara (ex-opposition) pour leurs déclarations tournées vers l'avenir et nous espérons qu'ils passeront rapidement de la parole aux actes, car le vrai travail commence tout juste",
Quant à l'hebdomadaire privé Zimbabwe Independent, il mettait en exergue le fait que : "L'accord s'est longtemps fait attendre et maintenant le peuple du Zimbabwe veut des résultats, les Zimbabwéens veulent retrouver une vie normale", poursuit l'hebdomadaire. "Il est temps de passer au travail pour la nation et de cesser de vouloir marquer des points politiques". |
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