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Hillary Clinton et Jean Ping le lundi 13 juin 2011 à Addis Abeba
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getty |
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Hillary Clinton achevait lundi sa tournée en Afrique au siège de l'Union africaine à Addis Abeba, où elle a demandé à l'organisation continentale à durcir le ton vis-à-vis de la Libye. La secrétaire d'Etat était le premier chef de la diplomatie américaine à prononcer un discours devant les 53 pays membres de l'UA depuis la création de l'institution en 2002.
Elle a également souligné que les révoltes qui secouent le monde arabe depuis l'hiver pourraient trouver un écho en Afrique, dont de nombreux dirigeants inflexibles n'ont toujours pas engagé de réformes politiques et économiques.
Dans son allocution, Hillary Clinton a appelé les dirigeants africains à demander à un réel cessez-le-feu en Libye et à dire à Mouammar Kadhafi de se retirer. Ce dernier a été pendant des décennies un important allié diplomatique et bailleur de fonds de maints dirigeants africains. Sous Kadhafi, la Libye a considérablement investi dans les pays d'Afrique subsaharienne (plus de 1,5 milliards de dollars). |
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Hillary Clinton avec le ministre des affaires étrangères de l'Ethiopie (Haile-Mariam Desalegne, 3è à droite) à son arrivée à Addis Abeba le 13 juin 2011
©
reuters |
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"Les pays africains sont très profondément divisés et opposés à propos de la Libye", notait un haut responsable du département d'Etat qui accompagnait Hillary Clinton. Le Sénégal et la Mauritanie ont publiquement souhaité que le colonel libyen quitte le pouvoir, ce qu'a salué Washington, mais l'UA en tant qu'organisation ne s'est pas prononcée sur le sujet. Elle accuse au contraire les puissances occidentales de saper ses propres efforts pour trouver une solution politique au conflit.
"Nous savons qu'un certain nombre de pays africains hésitent, en grande partie en raison de l'énorme influence que Kadhafi a exercée pendant si longtemps en Afrique", soulignait le responsable américain. |
Tensions au Soudan |
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Hillary Clinton avec le conseiller spécial du président soudanais Nafie Ali Nafie le 13 juin 2011 à Addis Abeba
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getty |
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Un autre dossier abordé par Hillary Clinton sera celui du Soudan, où les tensions s'accentuent à l'approche de la proclamation d'indépendance du Sud-Soudan le 9 juillet. Le président soudanais Omar Hassan al Bachir a accepté dimanche de retirer les troupes nordistes de la région frontalière disputée d'Abyei avant cette date mais Nord et Sud doivent encore s'accorder sur plusieurs questions sensibles comme le tracé de la nouvelle frontière commune et la répartition des revenus pétroliers.
Lors d'une conférence de presse commune avec le président tanzanien Jakaya Kikwete à Dar es Salaam, deuxième étape de sa tournée après la Zambie, Hillary Clinton a déclaré que les Etats-Unis étaient favorables à la mise en place d'une importante force de maintien de la paix à Abyei. "Le gouvernement du Soudan doit faciliter au plus vite un accord de sécurité viable, en commençant par le retrait des forces armées soudanaises", avait ajouté la secrétaire d'Etat. |
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