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Idi Amin Dada Oumee (1924-2003): le dictateur qui terrorisa l'Ouganda
15/10/2008
 

Idi Amin Dada est mort ! La nouvelle tombe le 16 août 2003. L’ancien champion de boxe a livré son dernier combat dans l’exil à l'hôpital du roi Fayçal de Djeddah, en Arabie saoudite où il a trouvé refuge au début des années quatre-vingt-dix. Il avait presque 79 ans. Pas de larmes ! L’histoire ne retiendra de l’homme qu’une chose: le dictateur fou, violent et sanguinaire. Comment en est-on arrivé là ?
 
Par Rachel Kesseng
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Les jeunes années
Idi Amin Dada ne gouverna l'Ouganda que huit ans, mais laissa une trace telle qu'on se souvient encore de lui. Pour le pire  
Idi Amin Dada ne gouverna l'Ouganda que huit ans, mais laissa une trace telle qu'on se souvient encore de lui. Pour le pire
 

Reportons nous à environ 79 années plutôt; nous sommes en Ouganda. Un couple attend un heureux évènement. Le mari, Andreas Nyabire, né en 1889 dans la tribu des Kakwas a servi comme soldat pendant de longues années au Soudan. Après s'être converti à l'Islam en 1910, il devient Amin Dada. Il retourne dans son pays. Sa femme Assa Aatte, née en 1904 dans la tribu Lugbara. Elle est spécialiste des plantes médicinales et des pratiques chamaniques et, parmi d’autres, soigne la famille royale Buganda. Le couple Andreas Nyabire et Assa Aatte, seront parents d’un petit garçon promis à une peu banale, comme le révélera plu tard l’histoire : il s’appelle Idi Amin Dada et nait entre 1923 et 1928 à Arua, une zone excentrée de l'Ouganda. Il est le troisième enfant du couple (il a une sœur et un frère aîné).

Peu de temps après la naissance d'Amin Dada, ses parents se séparent. Comme beaucoup d’enfants dans cette situation, il grandira avec sa mère qui décède en 1970. Son père lui mourra 6 ans plus tard en 1976. Si l’on s’accorde à dire que l’année exacte de sa naissance n’est pas sûre, des sources concordantes affirment qu'elle se situerait effectivement entre 1923 et 1928 et qu'Idi Amin Dada fêtait son anniversaire le 1er janvier. De fait, celui-ci n’a de son vivant jamais publié, ni autorisé de biographie officielle

Enfant, Idi Amin n’a jamais vraiment appris à écrire. Il déchiffre à
grande peine. En revanche, il est excellent en sport, et s’initiera plus tard à la boxe et au rugby dans les KAR (King's African Rifles, un régiment colonial britannique). C’est en 1951, qu’il remporte le titre de champion de boxe, poids lourds de l'Ouganda sport dans lequel il excelle. Il conservera son titre jusqu'en 1960. S’il n’a pas fait de grandes études, il est plus malin qu’il en a l’air sous son air débonnaire.


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Coup d’essai, coup de "traître"…
Amin Dada prêtant serment le 2 février 1971 : il est le nouveau maître de l'Ouganda  
Amin Dada prêtant serment le 2 février 1971 : il est le nouveau maître de l'Ouganda
 

En 1946, il rejoint les rangs de l'armée coloniale britannique comme soldat dans les «King's African Rifles». Il se battra à leurs côtés des années après pour l'écrasement de la révolte des Mau-Mau au Kenya (1952-1956). Idi Amin Dada se montre particulièrement cruel, ce qui vaut de se fait remarquer. Sa réputation de soldat soumis et particulièrement cruel et brutal, lui fera beaucoup pour lui dans les années 50 à l’approche des indépendances des colonies africaines. Les armées françaises et britanniques dans un but stratégique, font passer des caporaux ou des sergents pas toujours futés, aux grades de colonels ou bien de généraux. Amin Dada a le profil idéal, son domaine de prédilection : arracher des aveux ; sa recette :

intimider, dominer et faire peur. Fort de tout cela, Idi Amin touche le jackpot et devient l'un des premiers ougandais à accéder au poste de lieutenant en 1961. Rien n’arrête son ascension. En 1962, alors que l'Ouganda fête son indépendance. Les britanniques nomme au poste de général et de vice-commandant en chef des armées, un certain… Idi Amin Dada. La main mise sur l’Ouganda est alors assuré par les chefs d’armées britanniques

La chemin est sans embûches et en 1966, le Premier ministre ougandais: Milton Obote le nomme chef d'état-major. Amin Dada parfait son assise au sein de l'armée en recrutant des membres de sa tribu et en développant des liens avec des officiers étrangers. Mais son ami d’hier, Milton Obote le soupçonne de détourner des fonds de l'armée. Les relations entre les deux hommes se gâtent. L’homme a vent d’une information selon laquelle, Obote veut l'écarter pour sa tendance à la corruption et à la brutalité. Amin Dada anticipe et planifie un putsch inattendu, mais sanglant, en 1971, pour renverser le gouvernement d'Obote.

Le 25 janvier 1971, Idi Amin Dada Oumee prend le pouvoir en Ouganda. Au même moment à Singapour Milton Obote participe à une rencontre du Commonwealth. Le nouveau maître du pays se déclare alors lui-même: "son excellence président à vie...seigneur de toutes les bêtes de la terre et des poisons de la mer; Conquérant de l'Empire britannique en Afrique en général et Ouganda en particulier." La population ougandaise, fatiguée de la dictature d'Obote, et la communauté internationale lui reconnaissent immédiatement une légitimité. A Londres, Washington et même Tel Aviv c’est la satisfaction générale. Cependant du côté des Africains, la Tanzanie, le Kenya ou la Zambie n’apprécient pas.

Amin Dada consolide son pouvoir
Idi Amin (2ème à partir de la droite) avec l'ex-président kenyan Jomo Kenyatta (extrême gauche) et leurs épouses  
Idi Amin (2ème à partir de la droite) avec l'ex-président kenyan Jomo Kenyatta (extrême gauche) et leurs épouses
© monitor.co.ug
 

Milton Obote s’exile en Tanzanie après avoir été renversé. En 1972 épaulé par des leaders militaires alliés de l'armée ougandaise majoritairement issus des ethnies Acholi et Lango, il essayera rependre la main par un coup d'État. Peine perdue, mais le pire reste à venir avec la riposte d’Idi Amin. Il utilise ses armes de prédilections, notamment sa grande cruauté assortie pour cette fois de la paranoïa, ce qui a pour conséquence un regain dramatique de violences ethniques. La Tanzanie est pilonnée et les officiers Acholi et Lango, radiés de l’armée. Il procède à des exécutions publiques simultanées dans plusieurs villes pour marquer le coup.

En 1972, Amin Dada s’attaque aux asiatiques résidant en Ouganda, leaders du commerce notamment manufacturier. Il déclare la guerre du "chiffre d’affaire" et se prétend à cet effet investi d’une mission divine. « Je n'agis que sur ordre de Dieu. Ce n'est pas moi qui parle, mais la vérité.» En fidèle "messager divin", il jette hors de l’Ouganda, en moins de trois mois, environ 70 000 indo-pakistanais et de nombreux juifs. Les entreprises confisquées sont cédées à des personnes qui ne possèdent pas les compétences, ce qui contribue à la détérioration du climat économique.

Amin Dada qui jouit alors d’une notoriété sans pareille dans l’opinion médiatique internationale, est considéré comme un leader charismatique et un chef de file de l'indépendance africaine. En 1975, sa réputation le précède et il devient président de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA). Amin voyait la future réunion de l'OUA comme l’accomplissement suprême de sa domination. Aussi, il multiplia les activités devant accompagner l'événement, à l’instar des manœuvres militaires, sur les rives du lac Victoria, censées représenter l'attaque du Cap, en Afrique du Sud, par les forces panafricaines commandées par lui-même.

 
 

Pendant ce temps, la situation économique se dégradait, et l’Ouganda fit face à des pénuries de produits divers. Lait, œufs, poulets, sel, pain, et de moins en moins de médicaments. L'électricité était souvent coupée, l'essence rationnée. Les canalisations d'eau abîmées, la moitié du parc automobile du pays, hors d'usage. Pour couronner le tout, le pays connaissait une grande inflation. Après que ses relations avec les Anglais et les Israéliens se soient dégradées, Amin se rapproche de la Libye ou d'Arabie saoudite. Muammar al-Kadhafi, à qui Amin rend visite en février 1972, a plutôt bonne opinion de celui ci, et le soutient financièrement.

Il devient alors le cosignataire avec tripoli d’une déclaration conjointe condamnant Israël. Il est aussi soudainement à la fois un ami de Moscou et un fidèle très pieux, part à La Mecque en pèlerinage, fait bâtir une grande mosquée à Kampala avec l'argent du roi Fayçal d'Arabie saoudite, expulse les Israéliens d'Ouganda et offre leur ambassade désormais vide aux représentants palestiniens de l'Organisation de Libération de la Palestine, à qui il accorde un statut diplomatique. Il interdit le port des minijupes et des perruques. Il fait enfin quelques déclarations publiques au sujet d'Adolf Hitler, «un grand homme et un grand conquérant» qui avait «agi avec justesse», dit-t-il, « en tuant 6 millions de juifs ».

Interrogé sur ce sujet par Barbet Schroeder qui réalise un documentaire sur lui, Amin Dada se contente de rire, mais laisse planer l’ambiguïté quant à son admiration pour Hitler. On peut penser qu’Amin qui était auparavant allié des israéliens et des britanniques, avait noué de nouvelles alliances avec la Libye et le monde arabe, d’où ses propos sur Hitler, l’expulsion des ougandais d’origine indienne qui détenaient un passport britannique, et l’expulsion du corps diplomatique israélien.

Le raid sur Entebbe … : le début de la fin ?
 
© http://www.kazoongas.com  

Baader-Meinhof, détournent vers l'aéroport ougandais d'Entebbe un avion d'Air France, reliant Tel-Aviv à Paris. Idi Amin les traite comme s'il s'agissait d'amis personnels. Israël l'accuse de soutenir les pirates de l'air palestiniens responsables à l'aéroport d'Entebbe, dans le centre du pays, de l’aéronef d'Air France avec à bord des passagers, juifs pour la plupart.» Le 4 juillet, un commando israélien libère 102 otages, tue tous les pirates de l'air et détruit en passant 8 avions de chasse Mig de l'aviation militaire ougandaise. En guise de réplique, le maréchal procède à la brève exécution d’une dame âgée de 73 ans, nommée Dora Bloch. L’otage avait quitté l'avion détourné à Entebbe pour être hospitalisée à Kampala après un malaise.

Le raid d'Entebbe s'est déroulé dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976. Appelée « opération tonnerre » par les forces militaires israéliennes qui l'ont planifiée et menée à exécution, elle a été ensuite nommée rétroactivement opération Jonathan après la mort du colonel Jonathan "Yoni" Netanyahu, le seul soldat israélien tué au cours du raid. Amin Dada se sent humilié par l’intervention militaire israélienne sur Entebbe qui constitue pour lui un échec et un désavoeu. En plus de Dora Bloch, il fait exécuter plus de 200 officiers et personnalités politiques. Son pouvoir s'essouffle peu à peu.

En 1978, Amin lance ses troupes à l'assaut d'une enclave tanzanienne en territoire ougandais, Kagera, à l'ouest du lac Victoria. Début 1979, elles en sont délogées par des forces conjointes de soldats tanzaniens et d'exilés ougandais. Malgré le soutien de troupes libyennes, les Ougandais ne peuvent arrêter leur contre-offensive. Le 12 avril 1979, Kampala tombe, le 11 avril de la même année, Amin Dada est forcé de fuir la capitale ougandaise Kampala.

Idi Amin Dada ici en compagnie de l'archevêque Janani Luwum. Il fera exécuter ce dernier en 1977  
Idi Amin Dada ici en compagnie de l'archevêque Janani Luwum. Il fera exécuter ce dernier en 1977
© Assist News Service
 

Le "Big Dada" comme on le surnomme alors, s’enfuit avec ses quatre femmes et ses enfants pour se réfugier d'abord en Libye puis en Arabie Saoudite avec le statut de réfugié politique. Il est alors hébergé à Djeddah par le gouvernement saoudien. Il bien traité par l’Arabie Saoudite qui lui est reconnaissante d'avoir contribué à la propagation de l'Islam. Il bénéficie d’une maison, d’un chauffeur et du personnel de maison avec en plus une pension, à condition bien sûr de ne plus se mêler de politique. Le nouveau gouvernement ougandais choisit de le laisser en exil, disant qu’il est libre de revenir mais devrait alors faire face à ses crimes. Cependant, Amin n’aura jamais à rendre compte devant un tribunal international pour ses violations des droits de l’homme et les assassinats qu’il a commandités.

En 1989, il tente de revenir en Ouganda. Reconnu à Kinshasa il est renvoyé en Arabie saoudite par les autorités zaïroises. Le 20 juillet 2003, une de ses épouses, Madina, fait savoir qu’il est proche de la mort, dans le coma, à l’hôpital spécialisé Roi-Fayçal à Djeddah. Elle plaide auprès du président ougandais Museveni afin qu’Amin Dada puisse revenir mourir en Ouganda, mais ce dernier répond qu’en cas de retour, s’il est vivant ou conscient, Amin sera arrête et jugé pour ses crimes. Mais précise que son corps pourra être ramené au pays, sans bénéficier de funérailles nationales. Idi Amin Dada meurt en Arabie saoudite le 16 août 2003, à l’âge supposé de 79 ans et est enterré à Djeddah au cimetière Ruwais.


Des faits d’armes macabres et funestes….
Avec un certain sens de la mise en scène, Idi Amin Dada se fait porter par quatre britanniques lors du sommet de l'OUA  
Avec un certain sens de la mise en scène, Idi Amin Dada se fait porter par quatre britanniques lors du sommet de l'OUA
 

Dans ses nombreuses biographies, une constante revient : l'Ouganda, était, dans les années 1970, un pays relativement prospère avant de tomber sous la férule d’un dictateur qui s’appelait Idi Amin Dada. N’ayant pas fait d’études, militaire de formation, il compensait en se montrant brutal et rusé. Frustre et instinctif, plus malin qu’il ne laissait paraître, il n’était ni fou, ni idiot, mais avait compris que faire régner la terreur était un moyen « efficace » de gouverner. Ceux qui l'ont fréquenté ou connu, hors du monde politique, comme ses enfants, le décrivent comme un homme affable et jovial. Mais ses adversaires politiques et les ougandais qui ont subi directement les conséquences de sa dictature voient les choses différemment. Amin créa son propre appareil sécuritaire. Les effectifs des « forces de sécurité » (qui s’apparentaient en réalité à une police politique) atteignirent le chiffre de 18 000 combattants. La garde présidentielle dont l’objectif initial était de le protéger contre des tentatives d’assassinat, servait aussi d’escadron de la mort.

Sous son règne des gens furent torturés, exécutés publiquement. Des personnalités parmi lesquelles le président de la cour suprême, le vice-recteur de l’université de Makereré. On compta aussi parmi les disparus des ministres (comme Michael Ondoga, ministre des affaires étrangères en 74), des diplomates, des banquiers, des hommes d’affaires, des citoyens ordinaires etc. Ainsi en 1977, Amin avait ainsi accusé l’archevêque Janani Luwum de l’église anglicane de préparer un complot. Quelques jours plus tard, ce dernier disparu ainsi que deux des ministres d’Amin. Ce qui vaudra à l’ougandais une déclaration de Jimmy Carter disant de lui qu’il avait « dégoûté le monde civilisé ».

En Occident, Amin était perçu comme une sorte de bouffon, qui amusait beaucoup par ses déclarations à l’emporte pièce : il souhaita à « son cher frère » Nixon de se remettre rapidement de l’affaire du Watergate, il écrivit à Lord Snowdon qui venait de divorcer d’avec la princesse Margaret d’Angleterre pour lui dire que sa « séparation était une leçon pour tous les hommes, car il ne faut jamais épouser une femme au-dessus de sa condition ». Il demanda à la reine Elizabeth de lui envoyer une garde écossaise afin de l’accompagner lors de son arrivée au Commonwealth.

Amin Dada photographié lors de son exil saoudien  
Amin Dada photographié lors de son exil saoudien
 

Mais Amin su aussi s’attirer certaines faveurs, en se présentant comme celui qui allait venger les ougandais et les africains des humiliations coloniales, et faire de l’Ouganda un pays véritablement gouverné par des Noirs. Il réussit à faire vibrer la corde nationaliste chez bon nombre d’Africains, et il fut pendant une période soutenu par certains de ses pairs africains. A l’occasion du sommet de l'Organisation de l’Unité Africaine en 75, il se fit porter par quatre blancs britanniques, une sorte de pied de nez à l’époque où les explorateurs et autres colonisateurs blancs étaient portés par des Noirs. A la même époque, il fit s'agenouiller à ses pieds quelques citoyens britanniques qui déclarèrent être prêts à le rejoindre pour mener la lutte de libération en Afrique du Sud.

'Idi Amin Dada fut pour beaucoup, lorsqu’il était au sommet de sa gloire, un héros de l'Afrique. Il rencontra de nombreuses figures de l’histoire de cette époque là. Anouar el-Sadate , Kadhafi, Hafez el-Assad, Yasser Arafat. A l’exception de Seretse Khama du Botswana, de Julius Nyerere en Tanzanie et de Kenneth Kaunda en Zambie, qui ont refusé d'assister au sommet de l'OUA à Kampala en 1975, tous les autres l'ont élu président de l'OUA, ce qui lui a conféré, pendant un an le statut de quasi porte-parole officiel de l'Afrique. Lorsqu'en octobre 1975 Amin se présente à l'ONU, son bâton de maréchal à la main, et qu'il fait lire son discours par l'un de ses ministres parce qu'il refuse de s'exprimer en anglais, "langue des impérialistes", il est acclamé par l'Assemblée générale. Comme souligné précédemment son règne reçut au départ un bon accueil en Occident, avant qu'il ne s'allie avec Moscou, la Havane, Pékin. Il fut ainsi reçu par Georges Pompidou à l'Elysée.

Son régime aura fait entre 100 000 et 500 000 victimes, même si aujourd’hui les observateurs estiment généralement le bilan macabre à 300 000 victimes. Il a laissé un pays économiquement ruiné avec un taux d’inflation de plus de 200%, et une dette colossale pour l’époque, de 320 millions de dollars. La vie d'Idi Amin Dada a été portée au cinéma, dans "le dernier roi d'Ecosse" et "the rise and fall of Amin". Barbet Schroeder a réalisé dans les années 70 un documentaire intitulé "General Idi Amin Dada, Autoportrait".

Vidéo : documentaire : ''I knew Amin Dada'' (partie 1)



Vidéo : documentaire : ''I knew Amin Dada'' (partie 2)



Documentaire, Barbet Schroeder : Général Idi Amin Dada, autoportrait






       
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