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Des candidats à l'immigration arrivent sur l'île italienne de Lampedusa le 24 septembre 2008 .
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AFP |
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Les opérations de secours se poursuivent par Malte dans le canal de Sicile où une embarcation transportant des clandestins s’est trouvée mal. Selon le lieutenant Claudio Signanini : "Les personnes à bord ont affirmé qu'elles n'avaient ni eau, ni nourriture, ni carburant". Au total 150 immigrés au nombre desquels quinze femmes dont dix attendent des bébés. D’après les autorités locales, c’est à la faveur d'une mer particulièrement calme, que quelque 819 clandestins ont atteint l'île italienne de Lampedusa dimanche dernier, alors même que deux jours auparavant, on réenregistrait 1.500 clandestins.
Le lieutenant Signanini a indiqué que les derniers clandestins pourraient être amenés à Malte ou à Lampedusa en fonction de leur localisation, après les opérations de sauvetage, surtout que l'embarcation elle se trouvait davantage à proximité des côtes maltaises que de l'Italie. Federico Miragliotta, un responsable du centre fermé de premier accueil capable de recevoir à priori 850 personnes accueillait cette journée 1.100 clandestins. Ce responsable a en outre précisé que quelques 250 d’entre eux doivent partir de l'île ce lundi : "Nous sommes habitués à ce type de situation", a-t-il souligné.
Des statistiques du ministère italien de l'Intérieur font état de ce que l’immigration clandestine par la mer a augmenté en 2008 en Italie, franchissant le cap de 14.200 de janvier à mi-septembre 2007, à 24.241 sur la même période en 2008. Selon la préfecture de police d'Agrigente en Sicile, dont dépend Lampedusa, les arrivés par la mer ont atteint de 130% pour s'élever à 30.682 depuis le début de l'année 2008. La majorité des candidats à l’immigration vers l’Europe partent des côtes libyennes.
C’est entre autre, l’une des raisons qui ont conduit le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, à interpeller officiellement la Libye sue ce sujet. Il a exhorté le gouvernement de Tripoli à "l'intensification des opérations de contrôle, de prévention et de dissuasion". Pour rappel, l’Italie et la Libye avaient paraphé fin 2007, un accord sur des patrouilles conjointes pour lutter contre l'immigration clandestine. Cependant l’application du texte, pourtant appuyé en août par la signature du traité d'amitié et de coopération entre Rome et Tripoli rencontre reste à parfaire. |