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Des personnes dont des sans-papiers occupent, le 17 septembre 2008, un salon du restaurant parisien ''La Tour d'Argent''
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daylife |
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Des personnes dont des sans-papiers occupaient, à l'appel de la CGT, le 17 septembre 2008, un salon du restaurant parisien "La Tour d'Argent" afin de réclamer "la régularisation des sans-papiers
Une quarantaine de salariés sans papiers occupant la tour d’argent, la scène parait impossible. Pourtant mercredi 17 septembre, ils ont pacifiquement assiégé le restaurant, dès 10h10, pour exiger cette fois-ci, une application de la circulaire permettant de régulariser des salariés sans-papiers. Au nombre des manifestants, cinq salariés de ce luxueux restaurant parisien. En CDI, ces derniers occupent des emplois de plongeurs ou de commis. Les manifestants, qui dénoncent «l'inégalité de traitement des dossiers selon les départements», ont habillé avec des drapeaux de la CGT les salons du restaurant, qui se trouvent au rez-de-chaussée. Ceux-ci se sont néanmoins engagés à ne commettre aucune dégradation et à ne pas perturber la libre circulation des clients dans le restaurant. Raymond Chauveau de la (CGT) a soutenu à l’AFP que : «Les préfectures inventent des critères de sélection qui n'existent nulle part».
Selon Francine Blanche, secrétaire confédérale CGT, avec cette nouvelle opération dans un lieu plutôt réputé, la CGT entend lancer un avertissement contre les «tergiversations du gouvernement et du patronat» alors que «des branches entières sont assises sur le travail de sans-papiers», «On pourrait faire plus fort, bloquer des dizaines d'entreprises», a-t-elle afirmé. «On veut arriver à une application apaisée et harmonisée de la circulaire du 7 janvier», a-t-elle tranché. Cette circulaire autorise des employeurs de faire régulariser leurs salariés sans-papiers, notamment dans les secteurs manquant de main d'oeuvre. |
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Dans le BTP, la CGT estime le nombre de sans-papiers à «plusieurs centaines de milliers» en France. Elle a rencontré le patronat du secteur (Capeb), le groupe Vinci et a rendez-vous avec la direction d'Eiffage le 1er octobre «pour voir comment régler la question».
Quant au responsable des ressources humaines de la Tour d'Argent Fabrice Rollo, il a assuré à l'Agence France Presse qu'il avait «appris aujourd'hui (mercedi) que les cinq salariés (du restaurant) étaient sans papiers». «Nous n'étions pas au courant. Ils avaient sans doute des papiers périmés ou falsifiés», a-t-il poursuivi, en affirmant s'être «engagé à intervenir auprès de la préfecture pour obtenir la régularisation de ces personnes».
Le quotidien 20Minutes rapporte le cas d’un certain, Mediba Drame, 29 ans, (salarié la Tour d'Argent) venu du Mali, qui travaille depuis trois ans et demi pour 1.150 euros mensuels pour 40 heures/semaine, grâce à une fausse carte payée 200 euros à Barbès, un quartier populaire du nord de la capitale. «Nous ne partirons que lorsqu'ils auront en main un récépissé de la préfecture» permettant leur régulation, a prévenu Raymond Chauveau. |
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