 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Ingrid Betancourt veut qu’on cesse d’utiliser son nom.
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Ingrid Betancourt a présenté son projet de fondation qu’elle devrait officialiser cet hiver aux responsables de plusieurs associations qui lui ont apporté leur soutient durant sa captivité au sein de la guérilla colombienne. Elle a rencontré la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (Ficib) et le Comité de soutien à Ingrid Betancourt (Csib) à Paris samedi 22 novembre dernier lors de l'assemblée générale extraordinaire dudit projet et en a profité pour les remercier: "Elle a remercié les quelque 200 membres des comités qui étaient venus de France mais aussi, pour une vingtaine d'entre eux, d'Irlande, de Suisse, de Belgique, d'Italie, des Pays-Bas" a précisé Armand Burguet, le président de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt.
Mais à cette occasion, l’ex-otage des Farcs, a surtout souhaité et réclamé que ces comités cessent d’utiliser son nom. "Cette fondation, ce n'est pas la continuation des comités. C'est autre chose. Ingrid a expliqué qu'elle voulait collaborer avec les comités de soutien et des associations qui soient prêtes à travailler ensemble, et elle nous a demandé de ne plus inclure son nom (…) Elle nous a expliqué sa fondation qu'elle devrait lancer en décembre et ses projets mais nous a demandé de rester discrets", selon Armand Burguet dont l’association a été rebaptisée samedi Fédération internationale des comités Libertad. D’après un participant : "Elle a passé une heure à nous expliquer qu'il ne fallait pas utiliser son nom. On avait presque l'impression qu'elle n'était venue que pour ça".
La fondation "pour la défense des droits de l'homme et l'écologie", un projet dont les contours sont voulus pour l’heure discrets par Ingrid Betancourt. L'ex-candidate à la présidentielle colombienne a recouvré sa liberté le 2 juillet 2008, grâce à une intervention de l'armée colombienne, après plus de six ans passés en captivité au sein de la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARCS).
|