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Parmi les victimes, figurent 39 membres de la secte qui est opposée à l'éducation occidentale et préconise l'imposition de la Charia, la loi islamique dans le pays, a indiqué à la presse l'Inspecteur général-adjoint de la Police, Moses Anegbode.
On compte également un policier et un soldat parmi les victimes.
Par ailleurs, 176 suspects ont été arrêtés et seront bientôt jugés, selon la Police qui aurait également récupéré 200 détonateurs et 1.000 bombes lacrymogènes destinées à la fabrication d'explosifs, 270 cartouches, des dizaines de bombes de fabrication artisanale et au moins un fusil d'assaut AK-47.
La Police a indiqué qu'elle poursuivait son opération de "nettoyage" pour faire sortir tous les membres de la secte de l'Etat.
Le gouverneur de Bauchi, Isa Yuguda, a imposé dimanche soir un couvre-feu de 21h00 à 6h00 sur la capitale de l'Etat, Bauchi, où le calme serait revenu ce lundi matin.
Par contre, la violence est en train de toucher les Etats voisins de Yobe et Borno, selon la Police.
On craint particulièrement des représailles dans l'Etat de Borno, où se trouve le siège de la secte et base de son chef, Mohammed Yusuf.
On rappelle que la violence a été déclenchée suite à l'attaque d'un commissariat de Police par des membres de la secte dans la capitale de l'Etat de Bauchi.
La violence sectaire est fréquente dans le nord du Nigeria à majorité musulmance, toutefois aucune indication ne laisse penser que la violence actuelle va déboucher sur des affrontements entre chrétiens et musulmans. |