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Jacob Zuma à son arrivée au sommet de la SADC le 31 mars 2011
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Entre le président sud-africain Jacob Zuma et son homologue zimbabwéen Robert Mugabe, la lune de miel tourne au vinaigre. Mugabe a en effet promis de « résister » à la pression exercée par la SADC (Communauté de Développement d’Afrique australe). C'est un Mugabe en colère qui a accusé vendredi Jacob Zuma et les autres présidents de la SADC d’essayer d’interférer dans les affaires intérieures du Zimbabwe. Mugabe n’est cependant pas allé jusqu’à demander que Zuma cesse son rôle de médiateur entre lui et l’opposition zimbabwéenne.
Mugabe s’exprimait à l’occasion d’une réunion du comité central du Zanu PF, son parti lors de laquelle il a dit : « le facilitateur est le facilitateur et doit faciliter le dialogue. Zuma ne peut pas recommander quoi que ce soit. Nous prescrivons nous même ce que nous devons faire en accord avec nos lois et notre accord.
"L’opposition (MDC) pense que la SADC ou l’Union Africaine peut nous dire comment gérer nos propres affaires" a poursuivi Mugabe. Le discours du président zimbabwéen, 87 ans, survient après que la SADC ait lors de son sommet qui a eu lieu cette semaine émis sa déclaration la plus critique à l’égard du régime Mugabe en demandant l’arrêt des "violences, des arrestations et des intimidations". |
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Rober Mugabe quittant le sommet du conseil de sécurité de la SADC le 31 mars 2011 à Livingston en Zambie
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Lors du sommet de Livingstone en Zambie, Zuma et les autres chefs d’Etat ont mis Mugabe devant ses responsabilités en lui pointant le fait qu’il avait refusé de mettre en place certaines parties de l’accord politique de partage du pouvoir avec Morgan Tsvangirai. Selon un diplomate présent au sommet et cité par le Sunday Times sud-africain, les chefs d’Etat de la SADC en ont eu assez du comportement de Mugabe et exigeaient de lui qu’il respecte les décisions prises.
« La SADC est entrain de dire trop c’est trop. Il y a une limite au nombre de fois où on peut continuer à venir aux réunions, prendre des décisions et voir que celles-ci ne sont pas appliquées. Nous finirons par avoir l’air ridicules si ces décisions ne sont pas mises en place » disait le diplomate.
Samedi 2 avril, le quotidien gouvernemental zimbabwéen The Herald a cité Mugabe qui disait qu’il n’accepterait pas que sa conduite lui soit dictée, qui ajoutait que le Zimbabwe était un « pays souverain et que même les pays voisins ne pouvaient pas dicter au Zimbabwe ce qu’il devait faire. » « Nous y résisterons » poursuivait-il . |

Sollicité par la presse sud-africaine, Zuma a refusé de commenter les déclarations de Mugabe, mais Lindiwe Zulu, membre de l’équipe de facilitation, a déclaré les facilitateurs continueraient leur mission malgré les critiques de Mugabe : « Nous ne ferons pas de commentaires au sujet des déclarations de l’une des parties. Mais nous continuerons la mission qui nous a été attribuée par la SADC. »
Mugabe aurait été secoué par le fait que les présidents présents lors du sommet de la SADC le rendent responsables de la résurgence de la répression et de la violence politique au Zimbabwe. L’organe de sécurité et de défense de la SADC, la Troika, au vu des signes selon lesquels Mugabe perdait sa main mise sur le pouvoir tandis que les militaires dirigeaient maintenant le pays s’est mis d’accord pour mettre la pression sur l’octogénaire afin que cessent les arrestations, intimidation et torture des opposants.
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