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Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, saisit l’occasion de la célébration, demain jeudi, de la Journée internationale de la liberté de la presse pour « condamner avec la dernière énergie, les attaques et les traitements ignobles infligés, ici et là, aux journalistes, au seul motif qu’ils ont bien fait leur devoir ou tenté de le faire ».
Dans un message rendu public la veille de cette commémoration, Jean Ping n’oublie pas de rendre hommage à « tous ceux qui ont perdu la vie en brisant le mur du silence pour informer davantage leurs concitoyens, mus par le désir de voir leur société évoluer et se transformer ».
En effet, pour le président de la Commission de l’Union africaine, la liberté d’expression revêt « une importance capitale, car elle nourrit la démocratie et consolide la Bonne gouvernance dont notre monde a besoin », à l’image, précise-t-il, des revendications populaires intervenues en 2011dans plusieurs pays d’Afrique, notamment dans des pays d’Afrique du Nord ainsi que tout récemment encore, la mobilisation massive des Sénégalais, lors de l’élection présidentielle tenue en février et mars de cette année. |
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Pour Jean Ping, « tous ceux qui ont cru que leurs sociétés pouvaient évoluer et se développer en se passant de la liberté d’expression ont appris à leurs dépens que le progrès doit nécessairement emprunter la voie de la liberté et le respect des droits de l’Homme, sous peine d’être sanctionné par leurs concitoyens ».
Abordant le thème de la Journée internationale , à savoir « «De nouvelles voix: la liberté des médias aide à transformer les sociétés», le président de la Commission de l’Union africaine ne tarit pas de satisfactions à l’endroit de la vulgarisation de l’usage des médias, notamment les réseaux sociaux qui, « grâce à leur accessibilité, à leur globalité et à leur simplicité » offrent une opportunité « à saisir pour répondre aux questions soulevées par les populations ».
Aussi, Jean Ping engage-t-il l’Union africaine à ne ménager aucun effort ‘pour contribuer à renforcer la sécurité et la protection des journalistes ainsi que la liberté d’expression qui sont les ferments naturels de la liberté de presse » et « poursuivre également les efforts déployés de concert avec ses États membres, en vue de l’adaptation aux nouvelles réalités et aux besoins des populations, des lois appliquées dans les Etats, sur l’accès à l’information et le liberté d’expression'. |

Le président de la Commission de l’UA fonde cet espoir sur la signature par l’Union africaine de la Plate-forme africaine sur l’accès à l’information (APAI), à l’issue de la première Conférence panafricaine sur l’accès à l’information tenue en septembre dernier, à Cape Town (Afrique du Sud).
En effet, la Plate-forme, qui a adopté 14 principes-clé relatifs au droit d’accès à l’information, invite les gouvernements des Etats membres de l’Union africaine, entre autres, à adopter des lois générales relatives à l'accès à l'information, ou à réviser les lois existantes, à harmoniser les cadres juridiques pour assurer l'accès à l'information, y compris l'abrogation ou la réforme des lois obsolètes restreignant l'accès à l’information et à veiller à la compatibilité des nouvelles législations avec les principes d’accès à l’information.
Les gouvernements sont également appelés à collaborer avec la Société civile et d’autres acteurs pour assurer une large demande d’information et la mise en œuvre effective des lois et politiques vouées à promouvoir l’accès à l'information par tous et en particulier par les groupes marginalisés et doivent adopter et mettre en œuvre les initiatives multilatérales d’amélioration de la transparence. |

Il leur est par ailleurs recommandé de 'promouvoir la disponibilité des informations publiques à travers les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) et faciliter l'accès du public aux NTIC'.
Les gouvernements africains ont été également invités à 'reconnaître officiellement le 28 septembre comme Journée internationale et africaine du droit à l'information', tout comme l’UNESCO a été appelée à entériner, lors de sa Conférence générale, la Plate-forme africaine sur l’accès à l’information et la proclamation du 28 septembre de chaque année comme «Journée internationale du droit à l’information ».
L’UNESCO devait par ailleurs recommander la reconnaissance de cette Journée internationale par l’Assemblée générale des Nations unies, en tant que journée de sensibilisation à l’importance du droit d'accès à l'information à travers le monde.
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